Le 23 décembre 2002, s’est tenue une séance de négociations au siège du ministère de l’Intérieur à Rabat au cours de laquelle ont participé, outre Ali Kaitouni et des membres du comité de soutien portant son nom, Mohamed Drief, wali chargé des Affaires intérieures et M. Driès, gouverneur au ministère de l’Intérieur.
Au cours de cette rencontre, M. Kaitouni a fait part de l’ensemble du processus qui l’a conduit à la grève de la faim, observée récemment au siège de la Gauche socialiste unifiée à Casablanca ; et ce depuis sa libération en août 1991.
Il s’agit, selon l’intéressé, d’un pont construit, illégalement, par un voisin, qui met en danger la vie et les biens de nombreux habitants de Fès en cas d’inondations.
Dansd le même cadre, M. Kaitouni a évoqué l’interruption de la part du Plan d’Aménagement de Fès (adopté en 1993) d’une coulée verte, auparavant, décidée par le schéma directeur de Fès, se situant derrière sa propriété familiale. L’autre injustice du plan d’Aménagement, dit-il, consiste en la construction d’un chemin dont la trajectoire a été volontairement déviée.
En outre, l’accent a été mis sur l’obligation des hauteurs des bâtiments à construire, baissant de deux étages, précise-t-il, par rapport à ses voisins, le déblocage du projet de lotissement sur le terrain en question et les frais de constitutions des multiples dossiers de lotissement. En plus de ces problèmes, Ali Kaitouni évoque des questions relevant de sa sécurité et de la préfabrication de procès à l’encontre de certains membres de sa famille.
Cela dit, à l’issue de cette réunion, les participants ont envisagé des solutions qui devraient être mises en application suite à une réunion qui devait se tenir, jeudi dernier, au siège de la wilaya de Fès.