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Viandes rouges : Un «marquage» plus serré

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L’ONSSA précise que toute  viande rouge doit impérativement  porter le marquage d’inspection sanitaire vétérinaire, qui lui seul assure la sécurité et la qualité de la viande.

Les consommateurs pourront désormais facilement identifier le niveau de qualité  des viandes et leurs origines. L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) vient d’annoncer que dès le 1er janvier 2017, ses services adopteront de nouvelles normes de marquage et d’estampillage des viandes.  Cette nouvelle mesure concerne les abattoirs, les boucheries agréées  et les souks.

Au niveau des boucheries, le tampon utilisé pour le contrôle sanitaire sera de couleur marron et de forme ovale. Il indiquera le numéro du contrôle vétérinaire effectué, le numéro d’adhésion de la boucherie et le numéro d’agrément de la viande rouge (AVR). Pour ce qui est du contrôle de la qualité, le tampon utilisé sera de couleur rouge et de forme rectangulaire. Il signalera le type de viande (bovine, ovine, cameline ou chevreau) et la qualité de la viande (qualité supérieure, qualité 1 ou qualité 2). Concernant les abattoirs, deux tampons seront également utilisés. Le premier de couleur marron de forme ovale mentionnera  le numéro du contrôle vétérinaire effectué et le numéro d’adhésion de l’abattoir. Tandis que pour le contrôle de qualité, le tampon sera de couleur rouge forme rectangulaire et indiquera également le type et la qualité de la viande. Dans les souks hebdomadaires, un tampon de couleur rouge de forme ovale sera utilisé pour le contrôle sanitaire.

Il mentionnera le numéro du contrôle vétérinaire effectué, l’origine et le genre de la viande ainsi que  le numéro d’unité d’abattage.

L’ONSSA précise que toute  viande rouge doit impérativement  porter le marquage d’inspection sanitaire vétérinaire, qui lui seul assure la sécurité et la qualité de la viande. Cette nouvelle procédure d’estampillage des viandes rouges  permettra de lutter contre l’abattage clandestin qui a pris beaucoup d’ampleur. Viandes non estampillées, défaut d’autorisation, moyens de transport non agréés et défaut de certificat sanitaire en sont les principales raisons.

Faut-il rappeler qu’en septembre 2016, il avait été procédé à une saisie importante de viandes d’abattage clandestin  à Fès. La police avait arrêté deux individus en flagrant délit de commercialiser 1.600 kg de viandes. Cette quantité de viande avait été découverte à bord d’un véhicule ne respectant pas les conditions d’hygiène et de sécurité en vigueur.

A Casablanca,  selon les associations professionnelles du secteur, l’implantation de l’abattage clandestin se trouve principalement à Hay Hassani. D’après le collectif, la plupart vendent des viandes de l’abattage clandestin acheminées de Lissassfa ou Ferrara ou des viandes foraines de Had Soualem et Oulad Jerrar dans des transports sans aucun respect des principes d’hygiène. Les points noirs, c’est-à-dire les zones où la viande clandestine fait rage sont notamment Hay Hassani, Derb Ghallef et Derb Soltane. L’abattage clandestin est puni par la loi. L’article 25 de la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires prévoit une peine d’emprisonnement de  6 mois à 5 ans et d’une amende d’un montant de 50.000 à 100.000 dirhams ou de l’une de ces deux peines.

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