Le ministère de la solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille (MSDSEF) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) veulent endiguer le fléau de la violence exacerbée durant la crise sanitaire Covid-19.
A cet effet, Jamila Elmoussali et Luis Mora, représentant de l’UNFPA ont signé mercredi à Rabat un accord de partenariat visant à appuyer la future stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles. Une stratégie qui constitue un des axes prioritaires du gouvernement marocain comme traduit dans son programme gouvernemental 2017-2021.
En pratique, le MSDSEF et UNFPA vont œuvrer ensemble «cette année pour appuyer les initiatives gouvernementales et civiles dans les domaines de la prévention, la protection, la prise en charge et l’autonomisation économique des femmes, en particulier les plus vulnérables».
Au-delà de cette convention, l’UNFPA qui clôture cette année son 9ème cycle de coopération avec le gouvernement marocain continue son appui au progrès du pays. Il mène dans ce cadre un partenariat stratégique avec le MSDSEF pour promouvoir l’égalité des sexes et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles.
Pour rappel, le Fonds des Nations Unies pour la Population est une agence du système des Nations Unies qui agit dans plusieurs domaines, dont l’égalité entre les sexes et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles.
Sur le plan opérationnel, l’action de l’UNFPA, en étroite collaboration avec les pouvoirs publics du Royaume du Maroc, vise surtout à une amélioration des conditions de la population et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que des objectifs du Plan d’action de la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), en tant qu’engagements internationaux ratifiés par le Maroc.
