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Édito : L’enseignement privé prospère …

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ce proverbe s’applique parfaitement au secteur de l’enseignement au Maroc. D’une part, il y a un enseignement public au pied du gouffre. D’autre part, – vu la grandissante (et préoccupante) perte de confiance dans l’école publique -, il y a un enseignement supérieur privé florissant … La faillite de l’école publique a provoqué un effet rédhibitoire chez le commun des élèves, ou plus encore leurs parents. Au point que certains ne jurent déjà plus que par l’enseignement privé, vantant ses mille et une vertus, le professionnalisme de ses méthodes de travail, la qualité des supports d’éducation, la validité de ses diplômes auprès de l’Etat, la solidité de sa formation, et les perspectives qu’il ouvre pour un meilleur accès à l’emploi. La ruée populaire vers ces établissements a encouragé les investisseurs qui rivalisent d’imagination pour offrir un enseignement de qualité, des techniques pédagogiques pointues, sans compter la mise en place d’infrastructures modernes et autres moyens mis à la disposition des élèves. Les branches et autres spécialités offertes par ces établissements constituent souvent le facteur le plus déterminant. Car, pour un élève, ou ses parents, il s’agit de choisir une spécialité « branchée », dans le sens où cette spécialité peut donner un accès facile sur le marché de l’emploi. Ce n’est donc pas un hasard si la formation aux métiers de l’informatique, du commerce, de l’administration, draine d’année en année des milliers et des milliers de candidats. Aux moyens sophistiqués qu’offre l’enseignement privé, s’ajoute donc un contenu pédagogique utile et fort apprécié sur le marché de l’emploi. Ces deux facteurs, ainsi que les problèmes qu’affronte une école publique en rade du développement, ont fait que l’enseignement privé constitue, aujourd’hui plus que tout autre temps, une meilleure alternative. De moins en moins de parents se hasardent, actuellement, à envoyer leurs enfants à l’université publique, ils savent déjà que le savoir qui y est dispensé est insuffisant pour garantir à leur progéniture des possibilités d’épanouissement meilleures. Et bien des raisons de croire qu’ils trouveront un poste d’emploi, à la fin de leur cursus estudiantin.

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