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Etat des lieux satisfaisant

ALM : En quoi la formation en TIC est-elle essentielle pour le Maroc?
Omar El Kalai: Je tiens à préciser que les TIC ne se limitent pas à un ordinateur ou au réseau Internet. Tous les secteurs d’activités sont concernés. Un économiste, un chimiste, un juriste ne peuvent pas se passer des TIC. C’est une question que même les pays européens se posent. En somme, l’Etat est appelé à s’investir davantage en matière de technologies de l’Information. C’est lui seul qui est capable de donner l’exemple et partant de booster ce secteur.
Quelle est la position du Maroc en matière de TIC?
Sur ce sujet, je peux vous affirmer que le Maroc se porte très bien. Et ce par rapport non seulement à nos voisins mais également aux pays les plus développés en matière de technologies de l’information. Globalement, les programmes appliqués dans nos écoles d’ingénieurs sont aussi valables qu’ailleurs. Du point de vue de l’utilisation des TIC, bon nombre d’établissements scolaires et universitaires marocains font appel aux visioconférences et aux formations à distance. C’est le cas par exemple à l’université de Fès où des étudiants ont pu suivre en temps réel des cours donnés en France. Mais ceci dit, nos efforts doivent se poursuivre davantage.
La faiblesse des moyens financiers ne représente-t-elle pas un handicap pour le développement de la formation en TIC?
Effectivement. Il est vrai que les TIC coûtent généralement assez cher. C’est la raison pour laquelle le secteur privé peut difficilement être un moteur de développement des TIC. Je pense que c’est à l’Etat de jouer ce rôle. C’est une question de répartition des budgets entre les différentes spécialités. A titre d’exemple, pour une FST de 240 élèves, l’Etat prévoit le même budget que pour une faculté de 1.400 étudiants. C’est ce système des deux poids, deux mesures qui doit cesser. Je pense également que les établissements publics peuvent jouer un rôle important. Prenez l’exemple de Maroc Telecom, il a mis à la disposition des facultés marocaines le fameux réseau Marwane qui permet de relier toutes les Facultés entre elles.

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