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L économie sociale, axe majeur du développement pour les années à venir

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Comment développer une économie sociale solide dans une région à fort potentiel ? Le conseil de la région du SMD s’est penché sur la question. L’étude réalisée récemment a permis de relever les axes stratégiques d’intervention à l’horizon 2017. Le premier axe défini dans ce cadre est lié à la promotion des principes et valeurs de l’économie sociale. Par ailleurs, le deuxième axe relevé atteste de l’importance de la mise en place d’une structuration et organisation du tissu économique social. Ceci étant, d’autres axes d’intervention ont été relevés à partir de cette étude.
Notons dans ce cadre le soutien et le développement des activités, la veille stratégique et connaissance des marchés ainsi que la commercialisation et la promotion des produits de l’économie sociale. Si l’étude a permis en grande partie de relever les obstacles et à dresser un tableau exhaustif de l’état des lieux en matière d’économie sociale à la région SMD, les solutions à envisager restent multiples. Notons dans ce sens que le diagnostic de la situation a identifié un ensemble d’actions à entreprendre pour y remédier ainsi que la création des coopératives, la mise à niveau des coopératives existantes et la lutte contre l’informel des activités. Parmi les actions à mener, l’étude a relevé la nécessité d’accompagner les associations porteuses d’activités génératrices de revenus en vue de devenir créatrices d’emploi et de faire émerger de nouvelles AGR.  
La situation cible attendue à l’horizon 2017 se caractérise par une grande employabilité des jeunes de la région. Soulignons que cette stratégie ambitionne de réajuster les activités des femmes par rapport aux hommes ainsi que la réduction de la vulnérabilité de certaines populations et la création de services.
A l’issue du diagnostic des potentialités de la région du SMD, 253 activités génératrices de revenu ont été décelées et ce, en concertation avec les associations, les coopératives ainsi que les représentants des services extérieurs de l’Etat.
La banque des activités génératrices de revenu se décline en fonction des filières, des activités ainsi que des AGR et leur localisation a été priorisée selon 9 critères et dont on note le marché, le savoir-faire, les ressources humaines, avantages compétitifs. Par ailleurs, d’autres critères se rapportent au capital, impact socio-économique, la création d’emploi ainsi que la grande demande en formation. Ceci étant, cette étude a permis de constater que sur les 253 AGR retenues initialement, 90 ont été priorisées, soit 35,57%, constituant ainsi la banque d’AGR de la région SMD. Les obstacles relevés par cette étude pointent du doigt en grande partie une absence de leadership, l’ignorance des procédures administratives et des techniques de montage des dossiers, la non-maîtrise de l’économie des procédures de production et des techniques de commercialisation.
Les défis à relever par ce nouveau plan de développement sont énormes surtout quand on note que la population régionale est caractérisée par sa jeunesse (58% est entre 15 et 59 ans) alors que 51,6% de la population est de sexe féminin. Toutefois, le taux d’activité pour les hommes est de 70,6% contre 36,5% pour les femmes. Notons que la zone de Zagora connaît un taux de pauvreté de 33% alors que 26,8% des habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté.

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