Parce que le facteur temps est déterminant pour consolider la relation entre un fournisseur et un client, il a été important de tirer profit des nouvelles technologies, rapides, afin de faciliter les relations commerciales entre des parties à une quelconque transaction. Aujourd’hui, dans le monde, de nombreux distributeurs comptent sur les nouvelles solutions apportées par la technologie pour maîtriser les coûts logistiques. Donc, avec la vague soutenue du commerce électronique, l’infogistics ou e-logistique, est devenue un terrain de développement de la branche en général.
Ainsi, le e-commerce via la e-logistique devient un atout pour les parties qui en usent, à savoir qu’un simple clic ne suffit pas pour déclencher une transaction, et donc une livraison immédiate des produits commandés. Dans l’optique d’un acte achat et de vente concret au bénéfice du fournisseur et du client, seule une logistique pertinente, efficace et structurée peut permettre de gagner à la fois sur le temps et sur la qualité des produits fournis. Néanmoins, si cette pratique est d’usage fréquent à l’étranger, elle demeure peu fructifiée au Maroc. Grand dommage si l’on prend en considération le poids donné au secteur par le gouvernement actuel. En effet, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ahmed Chami, a déclaré ces derniers jours que la valeur ajoutée du secteur de la logistique permettra de créer 450.000 emplois à l’horizon 2020. De même que dans les perspectives de cette branche, il est prévu de porter la contribution de la logistique au PIB national de 11 à 15% d’ici 2020. Il est même question de mettre en place six plates-formes nouvelles qui seront installées au niveau de Casablanca, Tanger, Oujda, Agadir et l’axe Settat-Marrakech ainsi que l’axe Meknès-Fès.
Pour lier un pays au reste du monde, à l’ère de la mondialisation, le secteur de la logistique a acquis une importance considérable. Du fait, il est devenu primordial pour les opérateurs de ce secteur d’accompagner les développements technologiques en commençant à traiter via le mode de la «e-logistique».
En effet, l’intérêt porté à l’Internet, comme outil de facilité et de rapidité, a ouvert la porte devant de nombreuses pratiques de développement des relations commerciales.
Les relations client-fournisseurs, qu’elles soient B2B ou B2C se sont développées de manière progressive. Résultat : un client qui traite via Internet se fait plus exigeant tant pour ce qui concerne les délais de livraison que pour ce qui relève de l’intégrité des produits objet de la commande.
C’est pourquoi, au vu de l’importance des chaînes logistiques dans la distribution des marchandises, elles pourront certainement être plus efficaces si les nouvelles technologies en devenaient l’outil par excellence.
«Badr», pour faciliter le transit des marchandises par les ports Pour faciliter les opérations de transit des marchandises à travers les ports, les services de la Douane est passé au tout numérique. Ce nouveau système vise à assurer une meilleure prise en charge et un meilleur suivi des opérations douanières. Il s’inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts de dématérialisation que l’Administration des douanes a entamés depuis quelques années. Ainsi l’ensemble du processus de dédouanement des marchandises devient complet avec BADR, qui s’adresse plus particulièrement aux transitaires, importateurs, exportateurs, transporteurs et exploitants de magasins et aires de dédouanement (MEAD). |