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La traite des femmes (21)

© D.R

Depuis un mois, j’ai entrepris de vous démontrer, à travers mon propre vécu de 23 ans dans les geôles de Tindouf, que le polisario n’est en fait qu’une bande de criminels qui ont kidnappé, torturé jusqu’à la mort et de sang froid des citoyens marocains, civils et militaires. Aujourd’hui, je vous dévoilerai une autre face cachée de ce polisario. Celle des murs. En effet, les prisonniers marocains ont été assignés à des travaux forcés dans tous les camps des réfugiés. Et là-bas, nous avons eu l’occasion de voir comment les polisariens se comportent entre eux. Comment ils traitent leurs propres familles et quel sort est réservé aux enfants et aux femmes. En fait, les filles et les femmes vivent une situation catastrophique. Sachez que le slogan favori du polisario pourrait être traduit ainsi : «une fécondité accrue en hommage aux martyrs». Pour qu’un homme se marie, il y’a une procédure très simple dans les camps du polisario. Il suffit pour lui de se diriger vers la direction de la sécurité militaire, de donner le nom de la fille qu’il souhaite épouser pour recevoir un document appelé le «tarkhis», l’autorisation. Par la suite, il se dirige vers la famille de la fille et lui signifie que désormais, elle doit se considérer comme sa femme. La fille n’a pas le droit de refuser sous peine d’être conduite manu militari vers la maison de son époux. Les parents et les frères non plus ne peuvent pas ouvrir la bouche. Si l’un d’eux à le cran de s’opposer à cette union bénie par les militaires, il est considéré comme un ennemi par les responsables de sécurité. On l’accuse d’atteinte aux intérêts suprêmes du polisario et d’être à la solde du Maroc. Ils risquent carrément l’exécution, pour en faire un exemple, ou au mieux de longues années dans la redoutable prison d’Arrachid. Cette procédure de mariage inhumaine, instaurée par les grands responsables du polisario, a encouragé les vieux de 70 ans à s’offrir des filles de 13 ans, le plus simplement du monde. A plusieurs reprises, nous avons eu l’occasion de voir une jeune fille s’enfuir en pleurant et en criant et derrière elle une Land-Rover avec un vieil homme à bord qui la poursuivait pour la ramener chez lui. Seules les filles des grands responsables du polisario sont épargnées par ce régime matrimonial que même les Arabes de la Jahiliya n’oseraient pas pratiquer. Dans les camps du polisario, pratiquement tous les hommes ont trois ou quatre épouses. Le malheur c’est que ces hommes n’assument aucune responsabilité dans la gestion des foyers et l’éducation des enfants. Les femmes doivent tout supporter toutes seules. Chaque mois, elles reçoivent des vivres pour nourrir leurs enfants. Chaque femme vit seule dans une tente avec ses enfants et les hommes se contentent de se balader de tente en tente, un soir ici un autre soir là-bas. Pire, un responsable de sécurité peut entrer dans n’importe quelle tente du camps et à n’importe quelle heure. La femme est tenue de lui préparer à manger et l’invité peut aisément passer la nuit avec la femme d’un autre. Si l’époux les surprend ensemble dans son propre lit, il ne peut rien faire, même pas ouvrir la bouche. Le commandement du polisario a instauré ce système pour encourager la Zina, la fornication et l’adultère. En fait, officiellement, ils disent qu’un combattant du polisario doit être servi par tous les foyers. Mais personne n’est dupe. Si un responsable de sécurité lorgne une femme marié, il attend que son mari soit absent pour se diriger vers sa tente et s’inviter à dîner et à dormir. Si la femme n’est pas consentante, elle se fait violer. Impossible dans ces conditions de savoir qui est l’enfant de qui. C’est pour cela que le sentiment de paternité est inexistant dans les camps du polisario. Parfois, un homme jaloux qui n’arrive à contenir sa colère, tue l’homme surpris avec sa femme. Il est immédiatement exécuté lui aussi. Quand les barons du polisario ont vu que ce système à commencé à dégénérer, ils ont trouvé une astuce pour éviter les bains de sang. Cette solution est beaucoup plus condamnable que le problème lui-même. Sachez tout d’abord que dans les camps des réfugiés il y a entre 15.000 et 20.000 personnes. En effet, pour des raisons soi-disant sécuritaires ils ont imposé à tout le monde de passer par une seule porte d’entrée. Pour pouvoir passer la nuit dans la tente de sa femme, l’homme doit entrer au camp avant la tombée de la nuit. Sinon, il passe la nuit dans des tentes spécialement plantées pour les retardataires à l’entrée du camp. Cette solution permet au fornicateur de passer la nuit tranquillement dans la tente d’une femme mariée. Car il sait très bien que son mari est coincé à l’entrée du camp. Impossible donc de les surprendre ensemble. Les retardataires ne se font pas d’illusion, non plus. Ils savent que leur femme est certainement dans les bras d’un autre homme. Malgré tout cela, il est strictement interdit pour l’homme et la femme d’utiliser des moyens de contraception. Si on découvre des pilules chez une femme, elle est considérée comme une traîtresse. C’est comme si elle avait commis un crime impardonnable. L’important pour le polisario c’est qu’il y ait le maximum de monde dans les camps. Les soldats algériens en profitent énormément. Ils violent régulièrement de jeunes filles. Dans un camp des réfugiés baptisé «27 février ou «amp Aouinet Bellagrâ», les militaires algériens en poste à Tindouf viennent régulièrement se servir en filles. Les responsables du polisario ne peuvent rien dire. Un homme peut voir sa fille emmenée, il ne peut rien dire, sinon il est immédiatement exécuté. Les Algériens sont des intouchables. Ils ont créé le polisario et s’en servent comme bon leur chante. Dans la ville de Tindouf, il y a un seul bordel que les soldats algériens visitent régulièrement. D’ailleurs, les maisons closes sont tolérées en Algérie. Dans le bordel de Tindouf, la majorité des prostituées sont originaires des camps des réfugiés du polisario. Dans une école célèbre du polisario, baptisée «école du 12 octobre», la section féminine est elle aussi un véritable bordel, où les responsables du polisario viennent choisir de jeunes filles de 13 ou 14 ans pour les offrir aux officiers supérieurs algériens. Même quand elles vont poursuivre leurs études universitaires en Algérie ou en Libye, les filles jeunes du polisario ne sont pas épargnées. Elles sont systématiquement violées. A plusieurs reprises, des étrangers, surtout des Européens, sont venus à Tindouf pour y tourner des films pornographiques. Ils y sont invités par les hauts responsables du polisario. Ces derniers, en contrepartie d’importantes sommes d’argent, procurent aux auteurs de ces films des espaces de tournage et la matière première pour les réaliser, les filles des camps. Ces hauts responsables du polisario n’éprouvent aucun sentiment pour ces filles. Au contraire, ils les utilisent pour amasser le maximum d’argent. C’est une honte. C’est de cette manière que le polisario veut construire un Etat. Voilà ce que le polisario offre comme projet de société. Tout le monde est au courant de ces pratiques passibles d’une condamnation pour crime contre l’humanité, mais personne n’ose les condamner. Le polisario est en train de créer des générations entières de criminels et de prostituées. Il faut que les ONG internationales sérieuses fassent une enquête pour que le monde entier connaisse finalement le vrai visage du polisario et des Algériens qui le soutiennent.

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