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Le Conseil supérieur de l’enseignement, c’est fini 

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L’adoption de la nouvelle Constitution a apporté avec elle un grand changement dans le système éducatif au Maroc. L’enseignement fondamental y est cité comme un droit de l’enfant et une obligation de la famille et de l’Etat.
La Constitution du 1er juillet a consacré l’éducation en tant que droit du citoyen et levier du développement humain en harmonie avec tous les changements profonds qu’entame le pays. Elle a ainsi mis l’accent sur une éducation moderne, accessible et de qualité. La qualité est d’ailleurs le mot d’ordre dans toutes les réformes voulues pour ce secteur. C’est dans ce sens que s’inscrit la création du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.
L’article n° 168 stipule que le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique constitue une instance consultative chargée d’émettre son avis sur toutes les politiques publiques et sur toutes les questions d’intérêt national concernant l’éducation, la formation et la recherche scientifique, ainsi que sur les objectifs et le fonctionnement des services publics chargés de ces domaines. Il contribue également à l’évaluation des politiques et programmes publics menés dans ces domaines.
La mise en place de ce nouveau conseil mettra fin au Conseil supérieur de l’enseignement. Ce dernier a été créé en septembre 2006 à l’occasion de la rentrée scolaire 2006-2007.
«Nous mesurons pleinement le caractère urgent et stratégique de la réussite du projet de la nouvelle école marocaine, et de l’élargissement de la voie d’accès à la société de l’information et du savoir», avait souligné SM le Roi Mohammed VI, dans un discours royal, le 14 septembre 2006. Et d’ajouter : «Parallèlement, Nous avons tout autant confiance que le Conseil supérieur de l’enseignement déclenchera une nouvelle dynamique dans le processus de réforme de l’éducation, permettant, entre autres atouts fondamentaux, de conforter et développer les acquis de cette réforme et de prendre à bras-le-corps les difficultés qui risquent encore de l’entraver, tout en accélérant la cadence et en l’enrichissant par des apports susceptibles de favoriser sa constante adaptation à l’évolution des choses».
Comme le précise la nouvelle Constitution, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique doit présenter un rapport sur ses activités, au moins une fois par an. Ces rapports sont présentés au Parlement et y font l’objet de débats.

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