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L’enseignement privé a la cote au Maroc

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Une fois le Bac en poche, c’est le début du stress pour les nouveaux bacheliers qui commencent une nouvelle vie : celle d’étudiant. La seule question qui se pose : que faire après le Bac ? Entre universités, grandes écoles et écoles spécialisés …, difficile de faire son choix. Si l’enseignement supérieur offre une multitude de possibilités, les chances de réussite varient quant à elles d’une filière à l’autre en fonction de la branche du baccalauréat. C’est pourquoi l’étudiant doit faire le bon choix et éviter de se lancer dans des études où il risque de s’acharner durant des années dans une impasse. D’où l’intérêt des conseillers d’orientation qui écoutent et donnent des conseils aux étudiants en matière d’orientation scolaire. Depuis quelques années, l’enseignement privé ne cesse de gagner du terrain. Ils sont chaque année de plus en plus nombreux à se diriger vers les établissements privés d’enseignement supérieur au détriment des établissements publics. Casablanca est la ville qui connaît la plus grande concentration d’écoles et autres instituts privés. Un foisonnement qui accompagne une forte demande de la part des jeunes bacheliers. Parmi les différents établissements d’enseignement supérieur privé, ce sont les écoles de commerce qui ont la cote. Une notoriété tributaire du nombre de cadres placés dans le marché du travail et surtout de la facilité pour l’étudiant à décrocher un job. Cela dit, qui dit écoles privées, dit moyens financiers. Les établissements supérieurs privés ne sont plus l’apanage d’une classe sociale aisée. Beaucoup de ménages se coupent littéralement les vivres pour permettre à leurs enfants de suivre leurs études dans les meilleures écoles privées du pays. D’autres, en manque de ressources financières, se rabattent sans retenue sur les crédits qui dépassent souvent leur capacité de remboursement. Peu importe lorsqu’il s’agit de l’avenir de son enfant. Si les établissements privés connaissent aujourd’hui un succès foudroyant, cela s’explique pour plusieurs raisons : un enseignement de qualité, des enseignants bien formés et une facilité à s’insérer dans le marché du travail. L’intérêt pour l’enseignement supérieur privé se justifie aussi par les opportunités qu’il offre en matière de formation, notamment, dans les nouveaux métiers au moment où le pays met en œuvre des mégaprojets qui nécessitent des compétences spécialisées. Autre constat : de plus en plus d’étudiants optent pour un double diplôme. Une situation qui s’explique par le fait que les diplômes nationaux, même excellents, ne sont pas toujours reconnus au niveau international. Les avantages d’avoir un double diplôme sont nombreux : une embauche plus rapide, des perspectives d’évolution nettement plus importantes et un salaire en proportion. A noter que le positionnement international d’une école est perçu comme un indicateur de choix car il confère de la valeur à son diplôme. Les entreprises offrent de meilleures conditions d’embauche aux titulaires d’un double diplôme à vocation internationale.

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