Mercedes Clk Dtm Amg : La version routière

Malgré son début de saison laborieux en Formule 1, où la Mclaren peine à terminer une course, Mercedes peut compter sur le championnat de tourisme allemand Dtm, au niveau très relevé. Ainsi, la saison 2003 a vu le pilote maison, Bernd Schneider, remporter la victoire finale. Soucieuse de marquer le coup, la firme allemande a décidé de produire une centaine d’exemplaires de série de sa bête de course. Si cette dernière s’assagit tout de même par rapport à la version course, elle n’en demeure pas pour autant discrète. Ainsi, les boucliers enflent avantageusement, alors que les ailes s’élargissent pour accueillir dignement les pneumatiques en 255/35 R19 à l’avant et 285/30 R20 à l’arrière. Ces derniers ont du mal à cacher le généreux système de freinage à 6 pistons (disques perforés), chargé de ralentir au mieux cette version hautes performances.
Quelle meilleure mécanique qu’un V8 utiliser pour distiller le meilleur rapport sensations/plaisir ? Sur la base du bloc de 5.4L à 3 soupapes par cylindres, Amg réussit à tirer 582 étalons et 800 Nm de couple (à 3500 tr/min). Avec ses pistons forgés à haute résistance, son échappement spécial et son compresseur soufflant à 0,85 bar, la Clk Amg est capable d’atteindre les 320 km/h (vitesse limitée !), de passer de 0-100 km/h en 3,9 s et même de 0-200 km/h en 10,9 s. Pour tous ceux qui se soucient de la consommation d’un tel monstre, Mercedes annonce une moyenne de 13,7l/100, ce qui s’avère finalement peu pour un engin tel que celui ci.
Mais gageons qu’une petite escapade sur circuit le week-end, se soldera plutôt par un bon 30l/100. L’habitacle, traité de manière sportive, reçoit une instrumentation «compétition», le recours à du véritable carbone pour le tableau de bord, alors que luxe n’est pas omis (climatisation automatique, démarrage sans clé, système de navigation.). Premières livraisons à l’automne 2004.