C’est une tradition des plus nobles et des plus créatrices que d’inviter les étudiants à chaque début de saison universitaire à s’inscrire dans différents ateliers culturels, lesquels malheureusement deviennent de plus en plus rares. Problème de budget ou de bonne volonté ? Chaque université doit être dotée d’un service des affaires culturelles qui a pour fonction d’inviter les étudiants à s’inscrire, chacun selon ses goûts dans différents ateliers, ce qui n’est toujours pas le cas. Les ateliers culturels proposés ouvrent une fenêtre sur le monde du théâtre, de la musique, de l’écriture, du conte, de l’art de la vidéo. Ils se fixent comme objectif de participer à une meilleure intégration de la culture au sein des cursus universitaires. Ces ateliers présentent un réel aspect pédagogique, à travers l’apprentissage et la pratique de diverses disciplines culturelles et artistiques. Ils sont souvent animés par les étudiant(e)s eux-mêmes ou par des professeurs souvent pas spécialisés en la matière mais qui ont la fibre. Chaque atelier, au-delà de la pratique proposée, doit permettre également un apprentissage et une réflexion théorique sur la discipline pratiquée. Mais ce qui fait souvent faux-bond au fonctionnement et à la durée de ces ateliers, c’est un problème de budget ou d’assiduité. Chaque atelier devrait être construit autours d’un projet pédagogique. Les ateliers culturels ont pour objectif de développer les pratiques amateurs. C’est un enrichissement pour les étudiants car ils permettent l’intervention de professionnels dans les domaines concernés (écriture, théâtre, arts plastiques, cinéma, musique…).
Les participants proposent des sujets de pièces autour desquels se forment des équipes qui essaient de mener à bien le projet (mise en scène, arrangements, costumes…). L’investissement, la présence et la participation des étudiants inscrits dans ces ateliers sont indispensables. Concernant l’atelier de théâtre, les étudiants sont invités à une initiation à la pratique théâtrale. De ces ateliers sont nées de nouvelles filières, à savoir les fameuses licences appliquées, des UFR médiation et promotion culturelles, de grands festivals, notamment le festival universitaire international dea Casablanca… Ne dit-on pas que la musique adoucit les mœurs ? Ainsi l’art et la culture deviennent en général un facteur d’équilibre et un moyen de communication et de relation indéniable.