Dans sa dernière lettre mensuelle dédiée à l’immobilier, le Centre marocain de conjoncture (CMC) s’est intéressé à la fiscalité de ce secteur qu’il trouve «assez complexe» tant il est difficile d’en saisir tous les soubassements. Et ce à cause de l’abondance des taxes, des taux, des régimes, des dérogations et des redressements…
Pour cela, le CMC pense que la fiscalité immobilière doit être «repensée». En fait, au cours de ces dix dernières années, la fiscalité s’est substituée progressivement à l’ensemble des systèmes d’aide au logement, qui a été en vigueur au cours des phases précédentes avec la bonification des taux d’intérêt bancaires ou sur l’aide directe ou encore sur la mobilisation du foncier public, et ce surtout pour le logement social.
«Toutefois, pour le reste du secteur, la fiscalité pèse lourdement sur le prix final du logement. La charge fiscale représente près de 32% contre 10 à 21% dans les pays à économie similaire», souligne le Centre.