17ème Trophée Maroc équestre : 47 champions nominés en 10 catégories

Les 47 champions répartis en 10 catégories seront départagés, samedi 6 janvier, au théâtre Mohammed V à Rabat. Le nombre est précisé, mardi soir, le temps d’une conférence de presse consacrée au 17ème Trophée Maroc équestre. En voici les dessous.

« Ces 47 champions du Maroc ont été sacrés dans le cadre des différents championnats dans le pays par la Fédération royale marocaine des sports équestres, notamment son président Cherif Moulay Abdellah Alaoui ». Ainsi s’exprime le président du Trophée, Badr Fakir, qui pense toujours à feue SAR la Princesse Lalla Amina qui a beaucoup fait pour le cheval et les cavaliers. Le tout en dévoilant les particularités de cette édition.

Ajout du slogan « Les lumières sur la piste »
M. Fakir, qui révèle le thème «Le galop des étoiles… Les lumières sur la piste », qualifie cette 17ème cérémonie d’un « long parcours avec des découvertes, sensations et ambitions pour les champions de l’équitation ». L’objectif étant de « faire valoir le cheval qui est un patrimoine dans le Royaume et reconnu pour l’Unesco pour sa tbourida ». A son sens, cette valorisation consiste à « démontrer que nous avons des valeurs, des engagements, une pérennité et surtout des hommes qui contribuent au sport équestre». «Cette année nous voulons rendre un plus grand hommage à une catégorie de personnes qui contribue à l’essor du sport équestre et du cheval et qui sont les hommes de l’ombre, des personnes qui travaillent d’arrache-pied pour valoriser ce sport », avance-t-il d’emblée. D’où le slogan «Les lumières sur la piste». D’après lui, ces lumières seront sur la piste du théâtre Mohammed V pour savoir quel sera le vainqueur de chaque catégorie. Le tout en présentant un jury « de qualité », présidé par le juge Driss Jabri. Il est entouré de Toufiq Naciri, moqaddem et cavalier, ainsi que de Samia Akriou, qui est, d’après M. Fakir, « une passionnée depuis un jeune âge ».

Des hommages aussi
Selon le président du Trophée qui précise que les délibérations ne sont pas encore terminées, deux hommages seront rendus lors de la cérémonie à « deux cavaliers qui ont honoré le Maroc cette année ». Il s’agit de Melissa Charlier, finaliste de la Fédération équestre internationale du jumping world challenge en Afrique du Sud et médaillée d’argent de la petite finale mondiale et du moqadem Oussama Lasri de la sorba gagnante du Grand Prix Mohammed VI au Salon d’El Jadida et médaillé au championnat du Maroc des arts équestres traditionnels lors du trophée Hassan II de tbourida à Dar Essalam. Et ce n’est pas tout ! « 7 chefs de pistes seront honorés pour leur travail hormis les champions dans 10 catégories », ajoute M. Fakir qui cite, entre autres, le Club Royal de Tanger, gagnant de la Coupe du Trône, Jad Guerraoui, marocain gagnant du Grand prix une étoile à Rabat au tournoi royal et vice-champion du monde.

Les ressentis du jury et son président
De son côté, le jury livre ses impressions sur cette édition. A commencer par M. Jabri qui prend cette présidence pour une mission. «Pour moi les 47 sont tous des champions. Ils sont tous ex æquo. Les membres m’ont aidé dans quelques détails », indique-t-il en évoquant des difficultés surmontées. Quant à l’actrice, elle déclare : « C’est un honneur pour moi. Cette mission n’est quand même pas facile. Il faut choisir the best of the best ». Elle rappelle son « attachement au cheval ». « Je demeure amatrice et non professionnelle », poursuit-elle en s’exprimant sur le voeu de consacrer une fiction au cheval. A son tour, M. Naciri abonde dans le même sens sur les sélections. « Nous espérons faire le bon choix. Il n’y avait pas de grandes différences entre nous dans ce sens. Nous sommes même revenus à leurs premières compétitions », remonte-t-il. Pour sa part, Melissa Charlier, 16 ans, rappelle ses qualifications avec son cheval de 7 ans. « C’est un honneur pour moi de représenter mon pays et la fédération », estime-t-elle en allusion aussi à sa victoire africaine. Oussama Lasri, lui, se dit « très content ». « C’est un honneur », enchaîne-t-il à propos de son hommage.