Quatre clubs se retrouvent en lice pour la Coupe du Trône des échecs, qui en est à sa 18e édition. Après neuf mois de compétition, le prestigieux événement atteint en définitive ses phases ultimes. Organisée à l’initiative de la Fédération royale marocaine des échecs (FRME), la Coupe du trône 2002-2003 mettra aux prises les clubs Ach-Chourouk de Tanger, Alwane Fannia de Chefchaouen, Tihad Sportif de Casablanca (TSC) et le Barid de Rabat. Ces clubs avaient réussi, le long des rencontres écoulées, à se débarrasser de leurs adversaires et à se propulser aux finales de cette édition. En effet, au nombre de 102 -la totalité des clubs marocains- au lancement de l’évènement en novembre 2002, les clubs étaient évincés au fil de la compétition. Au bout du compte, seuls les plus méritants ont pu tenir bon pour avoir le privilège de disputer les dernières rencontres de l’illustre trophée. Les clubs en question seront représentés par quatre échéphiles chacun, en plus d’un encadrant et un joueur de réserve. Chaque participant aura l’opportunité de disputer deux matches, au cours desquels il est tenu de donner le meilleur de soi-même s’il aspire à figurer en finale. Le titre sera finalement accompagné d’une enveloppe de 2000 dirhams, attribuée au club champion. Modeste somme, certes, mais le président de la FRME, Mustapha Amazzal estime que c’est considérable, tenant compte de ce qui se faisait antérieurement et au vu du défaut des sponsors. Concernant le déroulement des phases finales, qui auront lieu à Dar Chabab à Sidi Bernoussi, les demi-finales auront lieu samedi 26 juillet. Quant à la confrontation finale et le match de classement, ceux-ci se dérouleront le lendemain dimanche. Par ailleurs, la finale de cette 18 édition de la Coupe du Trône coïncidera avec l’ouverture de l’école des échecs du club Rachad Bernoussi, avec le soutien de la fédération. « Ce genre de compétition est une occasion pour mieux faire connaître ce sport séculaire. Notre objectif principal est que le jeu d’échecs rayonne à l’échelle nationale. Aussi, l’ouverture d’écoles, telle celle prévue dimanche est un grand événement pour nous », avait indiqué Amazzal à ALM. Par ailleurs, le jeu d’échecs au Maroc donne l’impression de renaître de ses cendres. Une série de compétitions organisées tout récemment atteste du retour de cette discipline sur la scène sportive. À un certain moment, les échecs avaient tout bonnement disparus de la circulation. Il faut souligner dans ce contexte la quasi-absence de sponsors qui entrave la bonne marche de ce sport. En effet, mis à part la Fondation Wafabank, ainsi que quelques clubs qui font ce qu’ils peuvent pour promouvoir ce jeu, on ne recense pas de sponsors tel le cas pour d’autres disciplines.