Fabien Barthez, suspendu de toutes compétitions jusqu’au 15 octobre à condition qu’il réalise d’ici là dix activités d’intérêt général ou à défaut jusqu’au 31 décembre, ne sera pas présent. Le gardien des Bleus sera représenté par son avocat Maître Philippe Pech de Laclause, a-t-on appris auprès de ce dernier. "Nous considérons que les règles les plus élémentaires, en matière de droit de la défense, n’ont pas été respectées, a indiqué à l’AFP Me Pech de Laclause.
Il s’agit d’une étape dans le cadre des recours administratifs en raison des vices de forme et de fond qui affectent la procédure lancée par la Fédération française." "Il n’est pas question pour Fabien de remettre en cause le principe des activités d’intérêt général, qui lui démontrent à chaque fois que sa popularité est intacte. Fabien ne s’y dérobera pas", a assuré son avocat.
Du côté de la Fédération française, on regrette surtout la judiciarisation d’une affaire qui, si la conciliation échouait, pourrait se prolonger devant la justice administrative. "Cela fait partie des nouvelles règles du jeu, constate le directeur général adjoint de la FFF Jean Lapeyre. Les activités d’intérêt général me paraissaient constituer une happy end. D’autant que Fabien Barthez joue bien le jeu." Sur le fond, la FFF défendra la décision prise par la commission supérieure d’appel, estimant que les textes disciplinaires ont été respectés.
En appel, le 13 mai, la Fédération française (FFF) avait alourdi la sanction de première instance (3 mois ferme + 3 avec sursis) en suspendant Barthez jusqu’au 31 décembre 2005 ou jusqu’au 15 octobre seulement s’il réalise d’ici là dix activités d’intérêt général. Des activités de promotion du football que Barthez effectue à rythme régulier depuis la fin mai. Fabien Barthez, 34 ans, a été sanctionné pour avoir craché sur l’arbitre marocain Abdallah El Achiri lors du match amical Wydad-Marseille le 12 février à Casablanca.