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Alami et El Laâraj out

La 18e édition du Grand Prix Hassan II ne comptait, jeudi, qu’un seul Marocain toujours en lice pour le titre : Younès El Aynaoui. Le fils de Rabat a assuré sa qualification en quarts de finale de cette compétition en venant à bout de son compatriote Mounir El Lâaraj. Même si nos deux autres joueurs, Karim Alami et El Lâaraj, ont fait montre d’une force et d’une résistance à toute épreuve, ils ont dû quitter prématurément la compétition. Le manque d’expérience de Mounir en tournois ATP ont fini par avoir raison de sa volonté de gagner. Les blessures de Karim ont causé sa perte face au Français Anthony Dupuis. « Cela fait pas mal de temps que j’ai des problèmes aux pieds qui reviennent 3 à 4 fois par an. Il aura fallu que ça tombe aujourd’hui. J’étais incapable de jouer le double hier et jusqu’à ce matin, je n’étais pas sûr de pouvoir jouer. Le résultat en est mon élimination. Je suis très déçu ».
C’est ainsi que nous a répondu Alami à l’issue de sa dernière rencontre du tournoi. Une rencontre qu’il a cédée par deux manches (6-4 et 7-5). Déjà souffrant, Karim est parvenu à rester en forme lors de son premier match contre Arazi. Mais, cette fois, sa résistance et son calm habituels lui ont faussé compagnie.
On a assisté à un Karim nerveux depuis le tout premier jeu. Alignant les fautes, c’est sur son service qu’il perd la première manche 4-6. Le public aidant, il a tenté de revenir sur le match, mais s’est incliné sur 5-7. La série noire, que traverse le Marocain, n’est pas encore à son bout.
«Le classement compte moins pour moi que l’envie de jouer. Mais à chaque fois que je tente de revenir au top niveau, je réalise que je n’ai même pas la santé pour jouer correctement au tennis.
Ça fait deux ans que je n’ai pas joué une saison complète. J’en ai un peu marre, mais je me bats», explique-t-il, le moral au plus bas. Marqué par cette défaite, Alami n’en est pas moins déterminé à continuer de progresser dans sa carrière tennistique. Si le tournoi s’arrête là pour Karim Alami, l’autre mousquetaire, Younès El Aynaoui n’était pas prêt à lâcher prise. Le prince du tennis national a eu affaire à son compatriote, Mounir El Lâaraj. Le public Marocain s’est montré, une fois n’est pas coutume, des plus disciplinés. Surpris, ce dernier l’a bel et bien été. On s’attendait à une victoire plutôt facile pour le n°2 du tournoi. Mais un Mounir, on ne peut plus solide, était là pour lui rendre cette tâche difficile : deux sets à un 6-7, 6-4 et 6-2. El Lâaraj a entamé sa rencontre sur pratiquement le même rythme que celui de la veille. Un rythme qui lui a permis de remporter son premier match dans un tournoi ATP aux dépens du Tchèque Ota Fukarek. Ayant sauvé trois balles de set, le Tangérois a obligé le numéro un national d’aller jusqu’au jeu décisif. Il a enchaîné les coups gagnants réussissant deux services gagnants, un ace et un revers en passing avant d’emporter cette première phase en 7-6. Même si disputé à armes égales, le deuxième set a connu le réveil de Younès qui était le premier à enlever le service de son rival avant que celui-ci ne rétablisse la parité à quatre partout. Mais l’expérience de l’un a eu le dernier mot face à la fougue et le talent de l’autre. La rencontre a été interrompue pour quelques minutes à cause de la pluie.
Le temps pour El Ayanoui de reprendre ses forces et revenir, une fois pour toutes, sur le match, signant la défaite de Mounir au troisième set, synonyme de son élimination. « Je me sentais d’attaque dans ce tournoi. J’aurais pu aller plus loin, n’était-ce le tirage qui m’a opposé à Younès, nettement plus confiant en ses capacités…Je suis content d’avoir passé le premier tour, chose que je n’ai pas réussi à atteindre depuis quatre années, mais je ne peux pas dire que je suis satisfait.
«J’ai encore besoin davantage d’expérience. L’année dernière, je n’ai pu disputer que 10 tournois alors que la moyenne est de 30 à 40. Mais je n’en ai pas les moyens ».
Combatif, solide et avec un jeu exceptionnel et qui lui est propre, El Lâaraj ne manquera certainement pas de faire parler de lui. Un parraineur reste la condition sine qua non d’une continuité encore plus étincelante au déjà brillant M. El Lâaraj.

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