Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de son bureau fédéral, la FAF explique que cette décision a été prise "compte tenu des difficultés financières, de l'impossibilité d'obtenir des devises légalement pour payer les salaires, indemnités de formation et de solidarité des joueurs étrangers, ainsi que devant les agissements de certains agents de joueurs et autres acteurs du football peu scrupuleux".
Selon l'instance fédérale algérienne, ces clubs, qui se débattent dans des difficultés financières, aggravent leurs problèmes en recrutant des joueurs étrangers qu'ils ne parviennent pas, par la suite, à payer en devises puisque l'utilisation d'une telle monnaie répond à des critères basés sur une législation des plus rigoureuses, notamment en cette période de crise financière consécutive à la chute du prix du pétrole.
Les transferts de devises vers l'étranger sont aussi régis par une réglementation extrêmement sévère.
Les clubs s'orientaient souvent vers le marché parallèle pour acheter des devises, alors que ces joueurs les faisaient sortir illicitement du territoire algérien.
Toutefois, la FAF précise que les joueurs étrangers qui évoluent dans les clubs algériens pourront jouer jusqu'à la fin de leur contrat.
Depuis la saison passée, le nombre de joueurs étrangers autorisés à être inscrits dans l'effectif de chaque club de Ligue 1 a augmenté à trois au lieu de deux. Mais, seuls deux joueurs ont le droit d'être alignés dans un match.
Face à cette situation, la Fédération invite les clubs professionnels à "revoir leur effectif de manière à faire des économies surtout que le nombre de joueurs non utilisés ne cesse d'augmenter et que la masse salariale devient exorbitante".
Il y un an, la Fédération et la Ligue de football professionnelle avaient tenté d'imposer aux clubs professionnels un plafonnement des salaires des joueurs, sans arriver à appliquer cette décision.