Très présentes dans les parages des joueurs participant au Trophée des champions de cricket, les prostituées sont devenues la nouvelle cible de la police sri lankaise.
La police a engagé une bataille pour tenir les filles à l’écart des chambres des joueurs, venus de dix pays, notamment des Néerlandais et des Kenyans. Mais ceux-ci auraient déjà commencé à s’adapter et tenté de fausser compagnie aux policiers. Certains quitteraient leur luxueux hôtel Taj Samudra pour échapper au contrôle resserré des nombreux policiers en civil, a déjà constaté la police. Des joueurs ont été vus approchant des dames dans l’hôtel et deux femmes journalistes ont reçu des propositions dans les couloirs. Une plainte a été déposée la semaine passée par la fédération internationale de cricket (ICC) après que trois femmes eurent été trouvées dans les chambres d’un responsable et d’un joueur antillais.
L’une des trois femmes piégées serait la fille d’un ancien chef de la police sri lankaise, une autre serait une étudiante de 17 ans, a-t-il affirmé. Elles se seraient rendues dans les chambres des Antillais de leur plein gré. Mais les autorités ont commencé à vérifier leur passé judiciaire, pour déterminer notamment si elles ne sont pas liées à des bookmakers.
Plus de 300 policiers en civils, ont été déployés pour couvrir cet événement, qui a débuté le 12 septembre et dure jusqu’à la fin du mois, en sus des policiers en tenue chargé de contrôler le public à l’entrée des stades.
La surveillance des joueurs, qui n’ont plus droit au téléphone portable dans les stades et à l’hôtel, a été étendue à leur parking, aux tribunes et aux sites d’entraînement.
Avant le début du tournoi, la police avait procédé à un examen minutieux afin de vérifier que les joueurs n’étaient pas de mèche avec des bookmakers.