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Après une première défaite inattendue contre l’Iran : Le Maroc ne perd pas espoir

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Il ne fallait pas s’apitoyer sur les alibis pour justifier la nuée de ballons perdus et de gâchis, les Marocains se sont retrouvés sans solutions et manquaient d’inspiration avec leur pièce maîtresse, Ziyech, en panne et n’arrivant pas à distiller les balles ni à varier le jeu.

Le Maroc a perdu sa première bataille au Mondial mais il n’a pas encore perdu la guerre. L’idée étant de toujours revenir dans la partie au lieu de pleurer sur son sort. Certes, la défaite du Onze national face à la sélection iranienne est dure à avaler, mais cela fait partie du jeu.

Le but assassin dans les arrêts de jeu contre son camp de Bouhaddouz a pesé lourd sur l’ensemble du groupe qui concède ainsi sa première défaite en dix-neuf rencontres et qui doit se mordre les doigts des occasions ratées en début de match. L’équipe a assuré la possession de la balle, les statistiques le confirment (62%) mais elle a été stérile et sans aucun bénéfice.

De cette rencontre, le staff technique doit tirer les conséquences et mettre la lumière sur les zones sombres.

Comme à l’accoutumée, les Lions de l’Atlas ont démarré sur les chapeaux de roue cette opposition, une équation des plus simples puisque le succès permettrait, aux deux parties en opposition, de se mettre en bonne disposition avant les deux ogres du groupe, Portugal et Espagne.

L’équipe s’est montrée entreprenante face à des Iraniens recroquevillés dans leur camp se créant quelques opportunités qui auraient pu connaître une meilleure issue. En face, il ne fallait pas s’apitoyer sur les alibis pour justifier la nuée de ballons perdus et de gâchis, les Marocains se sont retrouvés sans solutions et manquaient d’inspiration avec leur pièce maîtresse, Ziyech, en panne et n’arrivant pas à distiller les balles ni à varier le jeu.

Ceci allait nous coûter cher.  «On s’est fait crucifier», a regretté le technicien français Hevré Renard. Les vingt premières minutes ont été largement en notre faveur. Il aurait fallu faire la différence à ce moment-là. Dans le football, quand vous n’ête pas réaliste, vous le payez cash. «Il faut parfois faire le nécessaire pour ne pas perdre les matches quand on ne fait pas ce qu’il faut pour les gagner.»

La rencontre a été marquée par ailleurs par la blessure de Noureddine Amrabet victime d’une commotion. Le latéral droit avait été contraint de quitter le terrain à la 76e minute à la suite d’un choc avec un adversaire. Il sera ménagé à l’entraînement pendant toute la semaine et manquera donc le prochain match contre le Portugal.

Quoi qu’il en soit, comme il ne faut jamais crier victoire hâtivement, il ne faut pas non plus croire que les dés sont jetés et que l’espoir n’existe plus. C’est dans cette optique que le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a apporté, au camp de base du Onze marocain à Voronej, son soutien aux Lions de l’Atlas en les exhortant à préserver l’esprit d’équipe.

Lors d’une réunion avec les joueurs M. Lekjaa a réitéré la fierté des Marocains des réalisations de l’équipe nationale jusqu’à présent, relevant que l’objectif fixé était de se qualifier pour cet événement majeur et de figurer parmi les 32 sélections du tournoi après 20 ans d’absence, indique un communiqué de la FRMF. Et de souligner que la présence de milliers de supporteurs de la sélection en Russie est un stimulant pour porter les éléments nationaux vers le meilleur et à surmonter le résultat de l’entrée en la matière de cette édition, les exhortant à offrir au public des moments de bonheur et de joie.

Le peuple marocain est comblé par cette participation comme il a été toujours fier des précédentes et des générations ayant hissé haut le drapeau national à l’instar de celle de 1986, qui avait dominé le Onze portugais (3-1), et de l’équipe de l’édition française du Mondial en 1998 qui, en dépit de sa défaite face au Brésil, a laissé son empreinte dans la mémoire footballistique avec ses stars parmi lesquelles l’actuel entraîneur adjoint Mustafa Hajji.

Le président de l’instance fédérale a rappelé, à cet égard, que tout un chacun était conscient de la force des équipes du groupe B dans ce tournoi, assurant que la défaite dans un match ne signifie pas la perte de la guerre et pressant les composantes de l’équipe à préserver l’esprit du groupe et à avoir confiance en sa capacité à atteindre le meilleur dans cette compétition.

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