La Française Latifa Essarokh, contrôlée positive à la nandrolone, a été suspendue deux ans, mercredi, par la Fédération française d’athlétisme qui a, en revanche, mis en attente le cas de Nordine Gezzar, sa défense ayant présenté un mémoire. «L’organe disciplinaire du 6 septembre 2006, après délibération, a sanctionné Latifa Essarokh de deux ans de suspension ferme et l’a disqualifiée du meeting de Stockholm», a indiqué la FFA dans son communiqué.
Lors de la même réunion, la FFA a décidé, après délibération, «de fixer une nouvelle réunion dans les 15 jours afin d’examiner les nouvelles pièces du dossier», la défense de Nordine Gezzar ayant présenté un mémoire. Gezzar, vice-champion de France 2006 du 3000 m steeple, a été contrôlé positif à un anabolisant, la nandrolone, et un diurétique, le Finastéride, produit à effet masquant, le 19 juin à l’issue de la réunion de Strasbourg, où il a pulvérisé son record personnel en 8 min 15 sec 04/100 (contre 8:24.62).
L’athlète de 26 ans a affirmé qu’il prenait des compléments alimentaires ainsi qu’un traitement capillaire pour lutter contre la chute des cheveux, mais qu’il n’avait pris aucun produit dopant. Essarokh a été contrôlée positive au “stanozolol“, un anabolisant, le 25 juillet à Stockholm, à l’issue de la rencontre où elle a battu le record de France du 1500 m (3:59.61). Agée de 32 ans, Latifa Essarokh ne s’est pas exprimée depuis l’annonce de son contrôle positif le 12 août, avant-dernier jour des Championnats d’Europe. Elle ne s’était pas rendue à ces Championnats d’Europe car le président de la FFA, Bernard Amsalem, l’avait suspendue à titre provisoire après qu’elle eut reçu un «certificat médical de contre-indication à la pratique de la compétition».