Casablanca, capitale de la lutte africaine

Plus de dix pays seront au rendez-vous dont l’Egypte, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la RSA, le Sénégal, le Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau et les Iles Comores.
Traditionnellement, les Championnats d’Afrique des Nations s’organisent entre le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte et la RSA.
Le Maroc, qui dispose d’un passé glorieux et d’un palmarès des plus éloquents, a eu le privilège d’organiser cette fête grandiose d’Afrique huit fois, en l’occurrence les années 1969, 1981, 1985, 1990, 1992, 1997, 2001 et 2000. Tous les adeptes de la lutte se rappellent les grands champions d’Afrique dont disposait le Maroc, il suffit de rappeler Abdelmalek Aouad, LachkarAli, Saïd Souaken, Tahir Abdelaziz. Lakssaïri Brahim l’actuel coach de l’EN. Bouallouch Kacem, Naânâa Abderrahmane, Tongo Saïd, El Haddad Mohamed, Kandafil Anouar, Mahraoui Mohamed, Bouari Mustapha, Khalifa, Karnous, Bellakchari Ali pour ne citer que ceux-là.
Pour la lutte féminine, les lutteuses qui ont gravé leur noms sont les suivantes : Eddahar Asma, Melouani Bouchra, Rajaa Rajib, Kawtar Othmani…
Depuis quelques années, un dysfonctionnement dû essentiellement à une lutte instestine entre les membres qui composent la charpente de la lutte nationale était à l’origine des résultats mi-figue, mi-raisin  obtenus ces deux dernières années. Peu après le consentement du bureau fédéral, un travail de fond a été entrepris à la base. A cet effet, la FRML a préparé de nouveaux visages composés par des jeunes lutteurs et lutteuses ambitieux qui ont fait leur preuve au niveau du dernier championnat d’Afrique en Tunisie des juniors. Ces mêmes espoirs ont été mis entre les bonnes mains d’anciens internationaux ; Brahim Lakssaïri pour la lutte GR, Bellakchari Ali pour la lutte  libre et Khalid Fekhari pour la lutte féminine. Pour mettre en confiance ces jeunes, le DT. Mekki Eloufir a convoqué certains anciens champions comme ce fut le cas de Krikbou (RSK), Bouiri (WAC), Badra (RSK), Arif (WAC). Selon certains dirigeants, il faut toujours attendre le tirage au sort pour parler de la chance des Marocains dans cette dure compétition.
Dans tous les cas, éviter les Egyptiens et les Tunisiens lors des tours préliminaires sera un grand acquis pour nos représentants. Mais dans le cas échéant, nos lutteurs et lutteuses sont capables de se battre et se débattre pour des places au podium. Le pesée qui est un lien prépondérant dans la lutte a eu lieu en parallèle avec la visite médicale le mercredi soir. A signaler que le poids des lutteurs doit être juste puisqu’aucune tolérance n’est permise dans la réglementation de la FILA.
Le contrôle antidopage sera de la fête également lors de ce 24ème Championnat d’Afrique des Nations, les tests seront effectués par le médecin de la FILA, le Marocain DR Abdelghani Chaki assisté par le Dr Bouzoubaâ médecin du centre de Bourgogne. Le président de la FILA, Raphaël Martïnïti et son secrétaire général Dusson sont venus assister  au déroulement de cette fête africaine avec l’idée de prêter main forte à ce sport olympique par l’implantation de deux centres de formation de lutte et judo pour le perfectionnement des lutteurs, des judokas, des entraîneurs et des arbitres, un de ces centres sera probablement implanté à Casablanca.