Ils étaient tous là pour un seul objectif : remporter la coupe du trône, dont les phases finales ont eu lieu, dimanche dernier, au complexe sportif Mohammed V à Casablanca. Neuf équipes féminines et vingt autres masculines ont pris part à compétition. Elles étaient toutes armées d’une ambition sans bornes.
Ce qui a marqué le plus cette journée c’est l’absence du club de l’USYM, plusieurs fois vainqueur de ce trophée. Ce qui a laissé la voie libre aux sociétaires du club de Buikukan. Ces dernières ont entamé la compétition sur les chapeaux de roues. D’abord, en éliminant l’OCK, puis l’ODEP, avant d’atteindre la finale pour affronter, dans un combat de choc, l’ADM.
Conduits par leur chef de file, en l’occurrence Idrissi Chorfi Abdelouahed, les garçons ont fait de même. Ces derniers n’ont fait qu’une bouchée du SM, Jil El Bahj, TSC et l’ODEP, pour retrouver en finale la solide formation de Flambeau de Salé.
Une confrontation chaude où les pronostics étaient très difficiles. Tous les duels étaient indécis du début jusqu’à la fin. Mais, le combat qui a attiré le plus l’attention aussi bien du public présent au complexe sportif Mohammed V que des spécialistes de cette discipline, est celui des 81 Kg, et qui a mis aux prises le vétéran Jafar Abderrahmane du Buikukan et le puissant Driss de l’AF de Salé. Résultat : les deux protagonistes n’ont pas pu se départager (deux victoires et deux ippon des deux côtés). Un match d’appui s’imposait, donc, pour connaître le vainqueur.
Le hasard a fait que les mêmes joueurs, Jafar et Driss, se rencontrent pour la deuxième fois, mais cette fois-ci, la rencontre était décisive. Ce qui a donné lieu à une ambiance particulière. Le public, lui, a suivi ce duel avec beaucoup de suspense.
La victoire finale est revenue au sociétaire du club Buikukan, offrant, ainsi, aux Casablancais leur première coupe du trône dans sa nouvelle version (garçons et filles). Un sacre mérité. Car la double consécration du Buikukan n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat des efforts déployés, tout au long de la saison, aussi bien par les joueurs que par un groupe de bénévoles et dont l’unique objectif est de tirer vers le haut le niveau de club. Chose, aujourd’hui, acquise. Désormais, le Buikukan fait partie des grands.