On passe ou l’on plie bagage et l’on rentre chez nous. C’est ainsi que l’on peut résumer l’enjeu du deuxième match que va disputer la sélection nationale dans le cadre du premier tour de la Coupe d’Afrique des nations, organisée au Mali. Cette rencontre, qui se jouera samedi à 15h30, est donc loin d’être une partie de plaisir pour le onze national.
L’équipe nationale avait fait match nul (0-0) avec son homologue ghanéenne, lundi à Ségou. Lors de cette rencontre, les Lions de l’Atlas ont raté une multitude d’occasions nettes de scorer. Après ce nul décevant, les quatre équipes constituant le groupe B (Maroc, Ghana, Afrique du Sud et Burkina Faso), se trouvent à égalité, un point chacune. C’est dire que la prochaine sortie du team national est décisive. Ce qui est à relever c’est que l’inefficacité de l’attaque n’a pas encore trouvé de remède. La défense, pour sa part, reste heureusement très forte. Si l’équipe nationale s’en est tirée à bon compte lors de son dernier match, elle le doit à Driss Benzekri qui a sauvé sa cage à maintes reprises. Mais les joueurs nationaux sont capables de se battre et mouiller leur maillot. Et même s’ils n’arrivent toujours pas à trouver la potion magique capable de les rendre plus performants, il faut dire qu’ils défendent crânement leurs buts et réussissent à créer des occasions réelles de marquer. Encore faut-il les mener au fond du filet.
L’équipe du Burkina Faso s’est révélée quant à elle extrêmement menaçante. Il n’y a qu’à voir leur prestation devant l’Afrique du Sud lors de leur dernier match pour s’en rendre compte. Les Etalons du Burkina Faso ont opposé une résistance des plus héroïques aux Bafana-Bafana sud-africains pour obtenir un nul pour le moins mérité (0-0). Très motivés, les Burkinabés jouent sans complexe et occupent efficacement le terrain, poussant leurs adversaires à procéder par des actions individuelles. Son attaquant Mamouni Dagano, qui évolue en Belgique, demeure incontestablement l’élément à craindre le plus dans cette formation. Au danger que représente Dagano s’ajoute le talent du gardien de but Kaboré qui risque de constituer une entrave à l’attaque nationale. Des joueurs de haut niveau et qui avaient, avant le début de la CAN, réussi à battre le Sénégal par 4 buts à 2 à Dakar et à rentrer d’Egypte avec un match nul, deux buts partout, face au Pharaons.
La tâche de l’équipe nationale est donc loin d’être facile, mais Naybet et Co sont amenés à l’emporter. La victoire constituera un véritable catalyseur pour nos Lions dans cette compétition. Une compétition qu’ils ambitionnent de remporter. Un échec, par contre, pèserait beaucoup aussi bien sur le moral des troupes et sur le reste de la compétition qu’ils risquent fort d’abandonner…un peu trop tôt. A noter que les deux équipes se sont déjà affrontés à Ouagadougou où les Etalons ont gagné par 2 buts à 1 et à Casablanca où elles se sont contentés d’un nul blanc.