Coupe du Trône : Le TSC en pole position

Grâce à leur détermination, leur impeccable organisation notamment dans la défense intérieure et leur jeu en mouvement, les Tihadis ont tout simplement laminé samedi l’équipe de Berkane. Cette dernière n’a jamais pu revenir au score malgré la présence de ses géants Yassine Azzaoui et Aymen Jafouk qui ne se sont visiblement pas encore rodés au rythme endiablé de la première division. Menée tout au long de la partie, l’équipe de l’Oriental n’a pas su corriger certaines lacunes tant offensives que défensives qui étaient pourtant visibles au grand jour.
Chose sur laquelle le coach tihadi a intelligemment basé sa tactique pour noyer la jeune et ambitieuse équipe de la RSB dans une multitude de fautes qui ne pardonnent pas devant la furia de l’équipe hôte. Le spectre d’une large victoire allait se concrétiser dès la fin du premier half puisque le score était déjà de 70-38. Le troisième quart-temps, les Hanouni, Boukhris, Bouzidi, Ichih, Fadili, Retno Zakaria du TSC semblaient courir dans une compétition de tirs à mi-distance des 6,25m pour achever cette troisième manche sur le score fleuve de 100-57. Le dernier quart temps, les co-équipiers de Redouane Bouzidi ont gardé une assise défensive constante pour estoquer en fin de partie un adversaire essoufflé lui flanquant alors une raclée à l’américaine, rarement observée dans notre compétition : 129-69. Ainsi, on pourra dire  que le billet de la finale de la Coupe du Trône est dans la poche du TSC compte tenu de l’ampleur du score qui a atteint un écart de 60 points. Une mission impossible pour la RSB lors du match retour prévu le 31 mai 2003 à la salle municipale de Berkane.
Le match choc de ces demi-finales est incontestablement celui qui a mis aux prises le MAS au Raja. Tous les ingrédients étaient présents pour offrir au grand public de la balle au panier un match des plus sensationnels.
A ce propos, il suffit de rappeler la présence de Bouhabba, Hjira, Bassim Houari , Bakkas, Tahassine, Mirad pour le MAS et Khalfi, Arazane, Bouhlal, Fenjaoui Lichtaf Amarallah pour le Raja. Cette partie a été âprement disputée sous le signe de la prudence car aucune des deux équipes n’a pu venir à bout de l’autre pour se trouver à égalité des points après l’expiration du temps réglementaire (61-61). Lors de la prolongation de cinq minutes, les canaris de Fès étaient plus chanceux ce qui leur a permis de s’emparer de cette victoire à l’arraché par 76-72. En dépit de leur défaite, les Vert et Blanc gardent leurs chances intactes quant à l’octroi du billet de la finale à la seule condition de battre les fassis par un écart dépassant les quatre points. Une mission qui paraît difficile mais pas impossible pour les hommes de Bouchaïb El Guers.