Mme Rumsas a été extraite de prison pour l’audience, qui s’est déroulée à huis clos, a constaté l’AFP. Ses avocats, Mes Jean-Marc Varaut, Alexandre Varaut et Véronique Coudray, se sont déclarés «confiants» à l’issue de l’audience. Ils avaient déposé le 7 août à Bonneville une demande de mise en liberté, sous contrôle judiciaire, qui a été rejetée par le 13 août par le juge des libertés. Ils avaient aussitôt interjeté appel de cette décision. «Edita Rumsas s’est exprimée avec émotion» a déclaré Jean-Marc Varaut. Elle était assistée par un interprète français-italien.
Interrogé par les journalistes qui l’attendaient à la sortie de l’audience, Me Varaut a refusé de rendre compte de son déroulement. «Nous ne voulons pas, pendant le cours du délibéré, faire le moindre commentaire», a-t-il déclaré.
Il a toutefois révélé avoir été informé à l’audience que la commission rogatoire internationale, délivrée par le juge d’instruction de Bonneville (alpes françaises) chargé de l’affaire, pour entendre Raimondas Rumsas allait «de manière imminente, être exécutée». L’épouse de Raimondas Rumsas avait fait l’objet d’un contrôle, le 28 juillet à Chamonix (alpes françaises), alors qu’elle quittait la France, au cours duquel des médicaments pouvant faire office de produits dopants avaient été trouvés dans sa voiture.