La commission de discipline de la FFF a infligé mardi 18 matches de suspension ferme en équipe de France à Nicolas Anelka, 5 matches fermes à Patrice Evra, 3 matches fermes à Franck Ribéry, 1 match ferme à Jérémy Toulalan et n’a pas sanctionné Eric Abidal après le fiasco du Mondial. Anelka est celui qui risquait logiquement le plus en raison des insultes adressées à Raymond Domenech dans les vestiaires à la mi-temps de France-Mexique. La nature exacte des insultes reste cependant contestée. Le joueur ne les a jamais révélées, déclarant juste dans France Soir: «Je marmonne dans mon coin des choses qui resteront dans le secret des vestiaires. Et qui auraient dû y rester». Cette lourde suspension met sans doute un terme à sa carrière en équipe de France à 31 ans (69 sélections, 14 buts). Son renvoi du groupe France le 19 juin après la révélation d’insultes avait en tout cas provoqué un mouvement de grève des Bleus, le 20 juin à Knysna, en solidarité avec le joueur de Chelsea. L’image de l’équipe de France avait été ruinée par cette initiative qui avait provoqué une vague de réactions indignées au plus haut niveau de l’Etat en France.