Il s’agit de Mariem Selsouli, qui est suspendue pour huit ans et Halima Hachlaf qui s’en tire, quant à elle, avec 4 années de suspension. Si cette dernière, à peine âgée de 25 ans, a des chances de retrouver les pistes, son aînée Meriem Selsouli, âgée de 29 ans, peut, d’ores et déjà, dire adieu à la compétition.
Revenir à 38 ans pour défendre ses chances, semble compromis, pour ne pas dire impossible. Peu d’athlète à ce niveau de la haute compétition ont pu renouer avec le succès après un tel arrêt, loin des stades. Finir sa carrière avec un coup du butoir aussi cinglant équivaut à une carrière à jamais entachée par les soupçons de dopage. Il faut dire que Meriem Selsouli a été contrôlée positive à un produit masquant lors d’un meeting qui a eu lieu au Stade de France en 2012.
Pour l’athlète marocaine, c'est là un cas de récidive. Elle n’en est pas à sa première « faute ». Ce qui fait que la sanction est lourde pour une figure de l’athlétisme marocain, deux fois médaillée dans des Championnats du monde en salle : l'argent sur 1.500 mètres en 2012, le bronze sur 3.000 en 2008.
En ce qui concerne Halima Hachlaf, ses chances de retour sont tout aussi minimes. L’athlétisme est un sport qui se pratique très jeune, à 29 ans, si retour il y a, Halima jouera les faire-valoir pour d’autres. Triste fin pour deux noms, jadis très prometteurs.