«Les élections sont illégales et inconstitutionnelles», a déclaré, mardi, Henry Adefope, représentant du CIO au Nigeria. Selon ce dernier, le Comité olympique nigérian n’a pas respecté ses propres lois en ne tenant pas une assemblée générale annuelle en mai dernier. Il soupçonne certains hauts responsables du NOC, accusés de corruption et de malversations, de vouloir passer en force avant d’étudier le rapport officiel sur les dépenses du NOC aux jeux olympiques de Sydney en 2000. En cas de succès des tenants de cette ligne, le rapport serait alors « balayé sous une couverture » pour le représentant du CIO. Cependant, les responsables du NOC ont annoncé à la presse que les élections auraient bien lieu jeudi, comme prévu, en affirmant avoir respecté ses propres règles. Habu Gumel, président de la fédération nigériane de volley-ball, est donné favori pour remplacer le président sortant Adamu Dyeri. Ce dernier ne peut pas se représenter après avoir fourni des papiers officiels hors délai. En début d’année, les élections dans plusieurs fédérations sportives nigérianes avaient été entachées d’irrégularités, ce qui a contraint certaines à organiser de nouveaux votes.