Éliminatoires Mondial 2026 Un point sépare le Maroc du rêve nord-américain

Le Maroc a conservé son bilan parfait avec une victoire 2-0 sur la Tanzanie pour remporter cinq victoires en cinq matchs, rester en tête du groupe E et n’être plus qu’à un point d’une qualification historique.

Dans un match peu spectaculaire et haché, le Maroc a remporté son duel face à la Tanzanie mardi au stade d’Honneur d’Oujda en match de la 6-ème journée. Pour le côté face, cette victoire permet aux Lions de l’Atlas de faire un pas de géant vers le rêve nord-américain.
Un succès qui intervient trois jours seulement après la victoire arrachée au bout du suspense face au Niger et qui perpétue la série d’invincibilité du Maroc. En effet, d’après les données de Transfermarkt, les Lions de l’Atlas occupent la quatrième place mondiale en termes de série d’invincibilité, juste derrière le Sénégal (19 matchs), l’Espagne (18 matchs) et l’Afrique du Sud (17 matchs).
La dernière défaite du Maroc remonte à son élimination en huitièmes de finale de la CAN 2024 face à l’Afrique du Sud, où il s’était incliné 2-0. Depuis cet échec, les hommes de Walid Regragui ont retrouvé leur dynamique, enchaînant 11 victoires et un match nul face à la Mauritanie (0-0). Concernant le match contre la Tanzanie, le sélectionneur national, Walid Regragui, a effectué des changements sur son Onze de départ. Il a aligné Noussair Mazraoui en poste d’arrière droit, en raison de la suspension du capitaine Achraf Hakimi pour cumul de cartons jaunes, alors que Youssef Belammari a remplacé le Mancunien sur le côté gauche. En milieu de terrain, il a placé Sofyan Amrabat en plein axe, entouré de Bilal El Khannouss et Ismael Saibari. Brahim Diaz évoluait en ailier droit. Sur l’aile gauche, le coach a préféré Abdessamad Ezzalzouli, alors que Youssef En-Nesyri a joué en pointe. Maîtrisant parfaitement le jeu en première période, les Lions de l’Atlas ont peiné à concrétiser cette ultra-domination assez stérile et sans véritable danger. Dans son positionnement «fétiche», Diaz, la star du Real Madrid, a semé le trouble dans une défense tanzanienne «cimentée».
D’un dribble, d’une accélération ou d’un centre millimétré, l’ancien Cityzen a souvent créé le décalage, sans que la touche finale ne soit prolifique.
Pour sa part, Ezzalzouli, dynamique sur l’autre côté, a lancé des centres «en quête» de la tête chirurgicale d’un En-Nesyri souvent neutralisé de plus près par les défenseurs tanzaniens. En revanche, les hommes de Hemed Suleiman Ali, surnommé «Morocco», ont joué en bloc très bas, laissant la possession du ballon aux Marocains (66%). Ils ont livré une grande bataille physique et athlétique pour avorter les offensives marocaines avant qu’elles n’atteignent leur portier. Dépassant rarement le milieu de terrain, ils n’ont signé qu’un seul tir durant la première période.
La seconde période a débuté avec la même ambiance. Attaques marocaines. Défense tanzanienne. A la 49ème minute du jeu, une passe entre les lignes de Saibari a trouvé Ezzalzouli sur le côté gauche. Le centre du joueur du Real Betis n’a pas été bien exploité par El Khannouss, trop court pour placer le ballon de sa tête.
Un minute plus tard, Ezzalzouli a lancé un deuxième centre vers En-Nesyri dévié en corner par la défense de la Tanzanie. Sur cet énième corner détourné de la tête par Jawad Yamiq, Nayef Aguerd (51è) a ouvert le score pour le Maroc après un petit cafouillage dans la défense tanzanienne. Exerçant une pression devenue insupportable pour les Tanzaniens, les Lions de l’Atlas vont décrocher un penalty par Noussair Mazraoui à la réception d’une belle passe de Amrabat. Diaz à la charge (58è) et break pour le Maroc (2-0). Malgré les multiples changements effectués par les deux entraîneurs, le score final n’a pas changé…
Avec 15 points au compteur, en tête de son groupe, le Maroc n’est plus qu’à un petit point d’une troisième qualification successive historique au Mondial.