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Elles rament mais elles en veulent

Quand on veut, on peut. Une phrase que l’on arrête pas de galvauder mais dont Charlotte Cantarel, 24 ans, et Leïla Benjelloun, 21 ans ont fait la preuve.
Les deux concurrentes voulaient à tout prix participer au TAG 2002. Elles y sont parvenues. Elles rament, mais elles en veulent.
Déterminées, les deux benjamines font bel et bien partie de cette épreuve unique au monde qui permet à des femmes, toutes tranches d’âge et catégories professionnelles confondues, de se dépasser et de pousser à l’extrême leurs capacités physiques et mentales. Nos deux Gazelles ont toutes les deux le goût de l’extrême et de l’aventure et sont issues de familles plutôt sportives.
Leïla travaille avec son père en tant que journaliste, dans un magazine de golf et de tourisme mensuel. Elle est chargée des sports de l’extrême, à fortes sensations : jet ski, saut à l’élastique… Charlotte quant à elle, est baignée, depuis qu’elle était toute petite, dans le milieu du sport automobile avec des parents pilotes et des frères pilotes. D’où l’entente des deux jeunes filles et leur envie de participer ensemble à cette épreuve. Elles attendent de ce Trophée d’aller au bout d’elles-mêmes, de réfléchir, de se remettre en question, et de sonder leur amitié.
Il aura fallu une bagatelle de pas moins de 250000, voire 300000 DH pour équiper les deux jeunes femmes, avec un 4×4 et tous les autres équipements nécessaires à cette aventure, et ce n’est pas des moindres. Montagnes, dunes, caillasse, sol rocailleux, tempêtes de sable, mais aussi et surtout, la pluie.
Une pluie certes salutaire pour une région qui en manque effroyablement et où les précipitations ont mis plus de 5 ans à tomber. L’équipement dont elles disposent prévoit tout pour toutes les conditions climatiques possibles et imaginables. Avant de partir Charlotte et Leila auront tout fait pour leur première participation au Trophée.
Elles sont même allées en France à Chaumont pour la première grande présentation des participantes françaises et canadiennes, entre autres nationalités L’occasion pour Dominique Serra, organisatrice de l’événement, de faire un récapitulatif du réglement. Le coût total de la prise en charge, de la part d’une marque d’eau minérale, s’élève à environ 250000 DH.
Un montant qui comprend notamment les frais d’inscription, 170000 DH TTC, la location de la voiture à 22000, 5 pneus à 14000, le voyage à Paris plus une enveloppe pour acheter du matériel, 17000 DH, achat aussi de matériel à Casablanca à 15000 DH.
Jeudi 4 avril, nos deux Gazelles ont pu aller jusqu’au bout de leur rêve et elles s’en sortent plutôt pas mal. En effet, alors que quelques équipes ont déjà abandonné, Leïla et Charlotte, qui sont pourtant restées tankées longtemps dans le lit du fleuve Iriki, sont toujours sur le terrain.
Et même si au niveau du classement, elles sont encore loin de la première place, l’essentiel, c’est de rester jusqu’au bout sur le parcours. Pour une première participation à un Trophée de ce type, ce duo de choc assure.

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