Au cours de cette étape qui s’est étalée sur une distance de 14 km, entre les palmeraies radieuses et les majestueuses casbahs, dont la région est constelée, Ahansal a pu confirmer son talent et ses capacités extraordinaires d’endurance en forçant ses concurrents en particulier, Mohamed Ahansal (son frère) et le Jordanien Al Aqra, à se surpasser sur un parcours varié et éprouvant, en terrain désertique, avant de trouver la délivrance tard dans la nuit. Jusqu’au bout de l’effort et même au-delà des capacités physiques humaines, quelques marathoniens se sont résignés à lâcher prise, pleins de dépit, à l’exception des deux frères Ahansal, Mohamed et Lahcen qui ont puisé dans leurs dernières ressources pour atteindre la ligne d’arrivée (2h 16min 1sec).
La deuxième place est revenue au Français Jilie Dial qui a parcouru non sans difficulté la distance en 2h 22 min 49 secs, devançant le Jordanien Al Aqra qui avait perdu 4 heures, en raison de son errance dans le désert, au moment où la vitesse des concurrents varie entre 10 et 13 km à l’heure. La prochaine étape programmée, mercredi, entre Oued Naâm et le lac Ariki (71 km), paraît plus difficile puisqu’elle se déroulera sur un itinéraire empruntant toutes sortes de terrains avec des dunes, plateaux caillouteux, oueds asséchés, palmeraies et monticules.
À l’issue de cette étape, les organisateurs ont procédé à la distribution des livres et de fournitures scolaires au profit de l’association Ksar M’hamid Al Ghizlane pour la culture et le développement social. Ce lot réservé aux enfants de la région, a été fourni par des ONG internationales.