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Événement : Cadrage : Ambiguïté nuisible

Wac wac ! nous sommes au bord de la faillite. Un appel de fausse détresse que celui sous entendu par les dirigeants du wydad de Casablanca, alors que ce prestigieux club national, qui a fait pendant longtemps la fierté du Maroc, ne donnait nullement l’impression qu’il était en crise. Ses performances, le long de plus d’un demi siècle d’existence, démentiraient toute probabilité négative dans ce sens.
Toutefois, la réalité actuelle du wydad est aussi douloureuse après que le club fut lâché par son sponsor. On crie au secours à cause d’un déficit d’à peu près un milliard de centimes, dont la moitié a été absorbée par les frais du club lors de son parcours continental en coupe des coupes, tandis que l’autre moitié est constituée de dettes.
Difficile à croire si l’on prend en considération la marche positive des Rouge et Blanc. Un président qui se sent trahi, un dirigeant qui semble tout à coup retrouver sa conscience après qu’il a été écarté, et commence à dénoncer des irrégularités et les détournements dont il était le témoin, sans pour autant justifier son silence pendant qu’il était au coeur de la mêlée.
Et enfin, un entraîneur qui se prend pour le salvateur du football national, comme si c’était lui qui courait sur la pelouse. Avec un pedigree très douteux, l’Oscar devenu célèbre grâce à l’engouement insensé de nos dirigeants est digne d’un oscar en zizanie. Il se voit offrir des conditions dont même les plus compétents de nos entraîneurs nationaux n’auraient eu que le un cinquième…Grâce à la performance du Raja, ce monsieur fut propulsé au summum des entraîneurs faiseurs de miracles et il se la jouait intellectuel joueur manager et farceur de surcroît. Et dire qu’il n’a été recruté par le Wydad que sur la pression du public, d’après les déclarations du président du Wac lui-même.
Le grand entraîneur, porteur de potions magiques et qui n’entraîne que des clubs aux grandes performances, s’est débarrassé d’une pléiade de jeunes talents qui auraient pu beaucoup apporter à leur équipe. D’ailleurs, ils sont devenus des vedettes dans d’autres équipes qui ne disposent pas du minimum d’infrastructure comparées au Wydad de Casablanca. On parle d’une crise provoquée et qui veut nuire au club casablancais. Quelque chose que des esprits délicats auraient peut-être appelé une trahison.
Ces manigances ourdies par certains dirigeants et responsables uniquement dans le but de nuire à leurs adversaires ou leurs rivaux se foutant comme de leur première magouille, de l’intérêt général du sport, de l’avenir du club et surtout de ce public grand et fidèle.
Sans avoir besoin de généraliser ou de trier, il est de notoriété que quelques pommes pourries suffisent à gâcher toute la récolte. En tout état de cause, la réalité est là et elle n’est pas du tout à la hauteur des aspirations affichées et diffusées à son de trompe et qui parlent d’une volonté de se hisser au niveau des grands. Quel culot de la part de ces pontifes du football management qui comptent organiser une coupe du monde dans notre pays, alors que même une coupe arabe n’a pas voulu de notre sens de l’organisation !

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