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F1 : pneus sous haute surveillance

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La saison de Formule1 n’est plus qu’à quelques encablures. Plus que trois courses et les écuries prendront un bref moment de répit avant de reprendre de plus belle. A J-3, le dénouement, tant au niveau du championnat pilotes que celui des constructeurs, est on ne peut plus indécis. Les récents rebondissements y sont pour quelque chose et désormais, ni Michael Schumacher ni Ferrari ne trônent imperturbablement en tête du classement. De plus, une situation d’un ordre nouveau a également vu le jour. La guerre est déclarée sur de nouveaux fronts. Ainsi, la rivalité entre Ferrari et ses principaux adversaires a quitté les tracés sinueux pour s’engouffrer dans une belligérance à caoutchoucs interposés. En effet, dès la fin du Grand Prix de Hongrie le 24 août dernier, remporté par l’Espagnol Fernando Alonso à bord d’une Renault équipée par le manufacturier de pneumatiques français Michelin, la Scuderia passa à l’offensive sur un autre plan. Chaussée par le Japonais Bridgestone, Ferrari s’est ainsi rué dans une série de réquisitoires contre la société de Clermont-Ferrand, l’accusant de fournir des gommes non conformes au règlement. Le directeur technique de la Scuderia n’a pas mâché ses mots en évoquant des photos du délit. En effet, Ross Brawn avait affirmé disposer d’agrandissements de clichés, pris après l’arrivée, montrant nettement que les Michelin avaient une bande de roulement d’une largeur supérieure à la norme (270 mm) autorisée pour le train avant. Hiroshi Yasukawa, directeur pour le sport de Bridgestone, ne gardera pas non plus la langue dans sa poche en déclarant avoir la preuve que cette largeur atteignait 286 millimètres. Les conséquences de ces 16 mm de largeur n’ont nullement besoin de faire l’objet d’un dessin. Si ces déclarations se révèlent exactes, cette gomme extra aurait permis un gain déloyal d’efficacité grâce à un meilleur équilibre à l’avant de la voiture sur les freinages, en raison de la répartition du poids. « Nous avons la preuve que la largeur des pneus est de 286 millimètres sur les Williams, 16 de plus que la limite autorisée. Personnellement, j’avais déjà ce doute, mais nous n’avons rien dit car nous n’avions pas de preuves. Si nous l’avions eue plus tôt, nous aurions bougé plus tôt », avait souligné Yasukawa lors des essais en cours sur le circuit de Monza. Par ailleurs, la Fédération internationale de l’automobile (FIA) avait indiqué que les commissaires du Grand Prix d’Italie, à Monza le 14 septembre, vérifieraient si les pneus des écuries équipées par Michelin sont conformes ou non au règlement. Pendant ce temps-là, les monoplaces poursuivaient leurs essais sut le circuit de Monza, où l’on ne parle plus que de pneumatiques. Toutes les équipes étaient présentes cette semaine en Italie et on avait enregistré la présence de 22 pilotes en piste, où la pluie faisait de brèves apparitions, menaçant de s’inviter lors du GP de Monza. Une raison supplétive de se montrer plus intraitables sur la gomme !

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