Au vu de "l’évolution de ses finances", la FIFA a ainsi décidé d’augmenter de 38% la dotation destinée aux 32 associations qui participeront à la phase finale du Mondial-2006. Au total, les sélections participantes se partageront 332 M FS (215 M d’euros). A la Coupe du monde en Allemagne, le vainqueur empochera 24,5 M FS (15,8 millions d’euros), tandis que chaque équipe participante est assurée de toucher au moins 7 M FS (4,5 M EUR), a également dit Urs Linsi, le secrétaire général de la FIFA. "La FIFA reste conforme au prévisionnel, a expliqué la Fédération internationale qui présentait ses comptes annuels. Elle a clôturé l’année de son centenaire, en 2004, par un excédent de recettes de 158 M FS (102 M EUR) – en hausse de 12% par rapport à son exercice précédent – et enregistré une hausse de ses fonds propres, qui s’élèvent désormais à 238 M FS (154 millions d’uros)". Inscrit dans un son cycle quadriennal (2003-2006), la FIFA a enregistré 740 M FS (479 millions d’uros) d’entrées et des dépenses à hauteur de 582 M FS (377 millions d’uros). En 2004, les liquidités de la FIFA s’élevaient à 439 M FS (284,6 millions d’uros). Selon le président Joseph Blatter, la FIFA a désormais complètement tourné le dos à ses problèmes financiers des années 2001-2002, marquées notamment par la faillite du N.1 du marketing du sport ISL-ISMM, avec lequel l’organisation travaillait en étroite coopération. "Nous nous sommes beaucoup rapprochés de notre objectif, à savoir afficher d’ici à fin 2006 des fonds propres d’au moins 350-450 M FS (227-291 millions d’uros). Grâce aux résultats que nous avons déjà atteints en termes de marketing, nous disposerons d’une solide base financière (pour l’avenir)", s’est réjoui Joseph Blatter.