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GP d’Italie : La lutte continue

Aussitôt après l’épreuve italienne d’ailleurs, Ferrari, Williams-BMW et McLaren-Mercedes attaquent mardi une semaine d’essais intensifs afin de préparer au mieux la joute finale, les déplacements à Indianapolis (28 septembre) et à Suzuka (12 octobre), ultimes rendez-vous de la saison. L’équipe italienne mettait même les bouchées triples, à Jerez, Fiorano et Monza pour tenter de prendre définitivement l’avantage. « Dimanche, ce n’était que la première marche de l’ascension. Plus vous vous rapprochez du sommet, plus cela devient difficile », indiquait Jean Todt, le directeur de Ferrari. A Monza, sur ses terres, l’équipe italienne est à nouveau apparue conquérante, Michael Schumacher impeccable, comme aux plus beaux jours, comme l’an passé quand les « rouges » cannibalisaient le Championnat du monde. Après combien de doutes, de craintes cependant. La rage, les cris de joie de Michael Schumacher, de Jean Todt, de toute l’équipe, lors de la cérémonie du podium, montraient combien chacun au sein de la Scuderia redoutait ce rendez-vous. Combien la peur avait été grande de voir la série d’insuccès se poursuivre. La victoire était accueillie comme une délivrance, un immense soulagement. Mais si comme en 2000, dans son duel avec Mika Hakkinen (McLaren-Mercedes), Michael Schumacher a retourné en sa faveur, dans le fief même de la Scuderia, une situation semblant compromise, l’Allemand et Ferrari se méfient néanmoins de Montoya et Williams-BMW, rivaux les plus menaçants. La concurrence s’attendait à souffrir face aux F2003 GA à l’aérodynamique taillée pour le circuit milanais hyper rapide. La résistance du Colombien, tant en qualifications qu’en course, a conforté la confiance chez Williams-BMW, renforcé la conviction de la Scuderia de rester vigilante, assidue au travail… Et prête à tout pour conserver ses titres. Même à avoir recours à l’article 179 bis du code sportif, permettant de revoir les résultats antérieurs, comme Jean Todt en a brandi la menace encore dimanche soir, après l’épisode de Budapest et des « pneus larges de Michelin ». Ferrari en difficulté face à Williams-BMW chez les constructeurs, Michael Schumacher lui est mieux placé, beaucoup mieux placé. L’Allemand pourrait ainsi être sacré, en remportant son sixième titre mondial dès Indianapolis si jamais le sort était contraire à Montoya.

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