Pour la réussite d’un événement sportif, la collaboration des pratiquants, des pouvoirs publics, des sponsors, du public et des médias est nécessaire. C’était le cas à Fès du 23 avril au 1er mai 2005 à l’occasion de la 21ème édition de la Coupe d’afrique des Clubs vainqueurs de Coupe. Pour en revenir à la compétition, lors des demi-finales hommes le Moghreb de Fès a affronté les Diables noirs du Congo Brazzaville devant un public fassi connu dans les salles de basket. La rencontre a procuré aux spectateurs suspense et émotions tout au long de la deuxième mi-temps où le score était très serré, ne dépassant pas deux buts et faisant balancer la victoire d’un camp à l’autre. Et il a fallu attendre les dix dernières minutes pour admirer un but qui clôtura le match en faveur des locaux par le score de 25/24.
Pour la finale, la mission des Fassis n’était pas aisée. Ils se sont trouvés face à une équipe qui pourra être la meilleure du continent et dont certains éléments ont disputé la finale de la Coupe du monde et ont remporté le dernier tournoi international de Bercy à Paris. Malgré le haut niveau des Tunisiens, les jeunes talentueux fassis ont fait preuve de combativité sous les applaudissements du public; le tamtam des étudiants africains mélangé aux chants fassis a créé l’ambiance. Les étudiants tunisiens au Maroc n’ont pas raté la fête et le score final a penché en faveur du Club africain, avec 38/22.
Les dames, quant à elles, ne faisaient pas que de la figuration, démontrant de grandes qualités techniques dans un sport qui demande vitesse, agilité, adresse et force. La finale a opposé les Ivoiriennes sociétaires du Rumbo Sports à l’Inter club du Congo Brazzaville. La rencontre, qui s’est déroulée sous les chants Fassis et le tamtam africain, a fait prévaloir l’expérience ivoirienne face une jeune équipe congolaise qui s’est pourtant montrée rapide à l’offensive et à la défense. Mais les Ivoiriennes ont su déverrouiller la défense congolaise et remporter le prestigieux trophée africain.
Les rencontres finales ont notamment été suivies par le président de la Confédération africaine de handball, Christophe Yapo, en présence de nombreuses personnalités du monde du sport ainsi que des représentants des différentes missions africaines au Maroc. M. Yapo a déclaré à Aujourd’hui le Maroc: «je remercie les Marocains pour leur hospitalité. La clôture s’est déroulée en apothéose, contrairement au début du tournoi qui a été perturbé par le retard de l’arrivée des délégations qui ont pâti de la basse la fréquence des vols reliant les pays africains. En ce qui concerne le niveau technique, on peut dire que le handball africain a deux vitesses; à travers ce genre de tournoi, nous essayons de faire profiter certains pays de l’expérience des autres».