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Henri Stambouli a trouvé mieux

© D.R

La nouvelle est tombée comme une fatalité contre laquelle les dirigeants du Raja n’ont rien pu faire. Son origine, le concerné lui-même, à savoir l’entraîneur, ou devrait-on dire l’ancien entraîneur, des Vert et blanc, Henri Stambouli. A défaut de déposer ses crampons, celui-ci vient, en effet, de mettre fin, de manière unilatérale, au contrat le liant à un club qu’il n’aura finalement fréquenté que quelques mois. La raison de cette décision n’est autre que l’argent. Stambouli quitte le Raja, après avoir trouvé une meilleure offre du club émirati, Shareqa, où il prendra ses responsabilités dès l’entame de la prochaine saison. «J’ai reçu une offre très importante du club de Shareqa aux Emirats Arabes Unis qui occupe actuellement le haut de tableau du championnat local», a déclaré, sur le site du club, celui dont la décision semble également avoir été influencée par les résultats peu reluisants de l’équipe. Celle-ci, et après avoir laissé filer le championnat national, lors de la véritable finale qui l’a opposée, à Casablanca,  à l’équipe des FAR, ne semble pas être  au mieux de sa forme dans sa course pour le titre de la Ligue des champions d’Afrique.
Reconnaissant cet état de fait, l’entraîneur tient cependant à nuancer. « Je rappelle que le club a réalisé un parcours exceptionnel en championnat vu le nombre de joueurs partis ou blessés, ainsi que le classement que nous occupions à mon arrivée ». Stambouli dit avoir vécu au sein des Vert et blanc une expérience positive et faisant un état des lieux tout aussi positif de la mutation que connaît le club, tant sur le plan structurel, sportif que financier. Il conclut en affirmant qu’après avoir été marqué au fer Marseillais, il est maintenant marqué au fer Rajaoui, allusion faite à toute la passion qui entoure l’évolution de l’équipe marocaine la plus populaire, mais aussi une manière d’adoucir un tant soit peu l’amertume ayant suivi l’annonce de son départ.
Surprenant, le départ de Stambouli laisse une place, des plus prisées, vide et donne lieu à tous les calculs et toutes les spéculations. En attendant qu’un autre entraîneur soit trouvé, c’est le manager Mohamed Nejmi qui devra assurer l’intérim. Celui-ci est réputé pour avoir une bonne maîtrise  aussi bien du club que de ses  hommes. Ce qui a arrangé les affaires de l’ancien entraîneur lors de son passage chez le Raja. A moins d’une surprise, et elle serait de taille dans ce cas, le club partira  à la recherche d’un entraîneur étranger. Une démarche devenue presque automatique alors que le pays regorge de potentialités nationales énormes. Deux noms font actuellement parler d’eux, et de la plus belle manière. Ils ont en commun d’avoir un long passé rajaoui et ils ne sont autres que M’hamed Fakher, l’heureux entraîneur des FAR, et avec qui l’équipe des militaires a retrouvé une bonne partie de son aura et sa popularité d’antan, et Fathi Jamal, l’entraîneur de l’équipe nationale Junior, celle-là même qui a atteint le stade très honorable des demi-finales lors de la dernière Coupe du monde Junior (voir bas de page). Une question se pose donc d’elle-même : le Raja, a-t-il vraiment besoin d’aller chercher ailleurs des cadres, à l’image de Stambouli, mais avant lui Henri Michel, qui en feront un simple tremplin servant –et cela reste légitime- des fins autres que celle de l’équipe.

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