Après la qualification des diables rouges asiatiques pour les quarts de finale du mondial 2002 de football. «Ils me veulent comme président, mais je ne suis pas un politique. Ma mission c’est d’être sur un terrain de football, tous les jours, ce qui pour moi est plus important que porter une cravate», a-t-il lancé, mi-sérieux, mi-amusé, mais d’un ton sobre.
Concernant le prochain match contre l’Espagne en quart de finale, samedi à Gwangju (Corée du Sud), après l’exploit des huitièmes contre l’Italie (victoire 2-1 au but en or) mardi, Hiddink a insinué que pour l’Espagne, la Corée du Sud n’existait pas avant aujourd’hui. «Vous êtes les grands, les favoris. Vous ne devriez pas craindre la Corée, ou bien la peur serait-elle en train de vous gagner ?», a-t-il demandé, l’air ravi, à un journaliste espagnol. Le batave a cependant précisé être très heureux de rencontrer l’Espagne en quart de finale. «L’Espagne est favorite. Elle est au niveau de l’Angleterre et de l’Allemagne.
L’Espagne ne peut avoir peur de la Corée», a-t-il insisté. Hiddink, qui était sélectionneur des Pays-Bas au mondial-98 en France (éliminés aux tirs au but par le brésil en demi-finale), connaît bien le football espagnol, et réciproquement, pour avoir entraîné le FC Valence (1991-93), le Real Madrid (1998-99), et le Betis Séville (1999-2000).
Les autorités de Corée du Sud ont fait savoir mercredi qu’elles envisageaient de le faire citoyen d’honneur pour «service rendu au pays». La nationalité sud-coréenne avait déjà été proposée au technicien néerlandais, après la victoire de la sélection asiatique contre le Portugal (1-0) synonyme de qualification pour les huitièmes de finale, avait informé la presse locale. Mais Hiddink n’a, officiellement, pas donné suite à cette offre.