L’attaquant brésilien du Sporting Portugal (1re div. portugaise de football) Mario Jardel n’a pas fréquenté de clinique psychiatrique à la suite de sa récente rupture conjugale, qui l’a rendu dépressif, a indiqué vendredi son ex-épouse Karen Ribeiro.
«Il (Mario Jardel) est suivi par un psychologue, comme moi et mon fils le sommes au Brésil», a déclaré Karen Ribeiro, ancien mannequin, à la revue brésilienne istoe/gente. Auteur de 42 buts l’an passé, le Brésilien avait annoncé fin juillet qu’il n’était plus en état psychologique de jouer au Portugal à cause de sa séparation avec sa femme, restée au Brésil avec leurs deux enfants. «Je ne comprends pas pourquoi il souffre autant puisque c’est lui qui a agi ainsi. Il ne voulait plus continuer avec moi. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Sûrement pas le supplier. La personne qui devrait être déprimée, c’est moi. Il voulait avoir une femme à la maison et d’autres à l’extérieur», a ajouté Karen Ribeiro. Le joueur, âgé de 28 ans, avait affirmé qu’il avait été hospitalisé à Lisbonne pendant sa dépression, ce qu’avait démenti son club, avec lequel il a depuis entamé un bras de fer pour être transféré.
Le buteur brésilien a présenté jeudi un nouvel arrêt de travail, de trente jours, pour des raisons «psychiatriques». Le Sporting Portugal a décidé de le convoquer la semaine prochaine pour le soumettre à des examens par une équipe médicale. Interrogée sur le possible départ de son ex-mari du Portugal, Karen Ribeiro a indiqué que « cela serait bon pour lui, parce que la pression de la presse lisboète est énorme. Il est comme un roi là-bas».