D comme dopage. Mais aussi comme déroute, déconfiture, déconvenue, déboire, déception… C’est le moins qu’on puisse dire du nouveau cas de dopage des athlètes marocains engagés aux JO de Londres 2012. Après Meriem Alaoui Selsouli, l’athlète marocain spécialiste du 1500 m, Amine Laâlou, ne participera pas aux JO, le Comité international olympique (CIO) ayant été alerté par la Fédération international d’athlétisme d’un possible test positif. Une «substance interdite» aurait été prélevée sur Amine Laalou à l’occasion du meeting de Monaco, 20 juillet, où il avait obtenu la 4e place en 3:30.54.
Selon le site internet du quotidien sportif français l’Equipe, Amine Laâlou a été contrôlé positif au «furosémide». «Il s’agit du même produit que celui qui avait conduit sa compatriote Mariem Alaoui Selsouli à être privée des JO», précisait le site vendredi. Le furosémide, un médicament pour traiter l’hypertension artérielle, figure sur la liste des produits interdits en tout temps par le Code mondial antidopage, comme tout diurétique principalement pour ses effets masquants. En accélérant la dilution des substances dopantes dans les urines, les diurétiques peuvent aider à éviter un contrôle positif. «Si ce cas de dopage se confirme, c’est une catastrophe» pour le Maroc, a affirmé à l’AFP le ministre de la jeunesse et des sports Mohamed Ouzine. «Si cela s’avère vrai, c’est inadmissible et inacceptable. Cela tombe très mal alors que nous menons une campagne pour la propreté du sport», a-t-il ajouté, promettant «une réaction forte» face au dopage dans le Royaume.