Judo : Oujda abrite le championnat d’Afrique juniors

La salle couverte d’Oujda abritera du 23 au 26 juillet 2009 la neuvième édition du  championnat d’Afrique juniors de judo.  C’est ce que vient d’annoncer Touhami Chniouer président de la Fédération royale marocaine de judo et arts martiaux assimilés lors d’un point de presse tenu samedi à Oujda.
Une compétition internationale qui connaitra la  participation de plus de quinze pays africains. «La fédération a pris les dispositions nécessaires pour accueillir  20 délégations», a précisé M. Chniouer. Une réussite à l’avance car le nombre des participants aux précédentes éditions n’a jamais dépassé 12 pays. Sur le plan technique, la  compétition se déroulera sur trois surfaces de jeu pour ce qui est des phases éliminatoires et sur une seule pour ce qui est des finales. Elle se déroulera en deux parties: une première en individuel et une seconde par équipe. «La formule de compétition retenue est la compétition individuelle par catégorie de poids hommes et dames: Hommes (-60kg;-66kg;-73kg;-81kg;-90kg;-100kg+100kg), dames (-48kg;-52kg;-57kg;-63 kg;-70kg;-78kg;+78kg;) et par équipes des nations hommes et dames», a dit Boubker Bendada, SG de la fédération. Le Maroc participera à toutes ces catégories pour multiplier ses chances de médailles et pour préparer une relève en mesure de défendre honorablement les chances nationales lors des  prochains JO de 2012.
En parallèle avec  ce championnat, la ville de Saïdia abritera le 23 juillet le congrès de l’Union africain de judo pour statuer sur un ensemble de points se rapportant  à la pratique et aux nouvelles structures continentales. Concernant le choix d’Oujda, il s’inscrit dans le cadre d’une large campagne de  décentralisation menée sur tous les plans afin de rapprocher plus l’élite nationale de l’ensemble des pratiquants et surtout les jeunes. La Fédération de judo qui compte quelque onze mille licences affiliées dont 65 % de jeunes ambitionne d’arriver à 20.000 licenciés avant 2012.
Au fait, le choix d’Oujda n’a pas été fortuit car il s’inscrit dans une logique de reconnaissance à l’égard des champions orientaux qui ont honoré la pratique et encourager la Ligue orientale à persévérer dans sa quête de pratique du judo.