Dans moins de deux semaines, le 9 août, Lyon se remettra en piste pour tenter de décrocher un 8e titre consécutif, record en la matière. D’ici là, le septuple champion passera un vrai test d’avant saison, samedi, en se déplaçant à Bordeaux pour un Trophée des champions qui l’oppose à des Girondins qui ont bien failli le détrôner la saison dernière. Tout s’était joué la saison passée lors d’une 38e et dernière journée complètement folle, avec 43 buts inscrits. Ce fut la journée la plus prolifique depuis la saison 1973/1974, où 47 buts avaient été inscrits lors des ultimes matches.
Comme un symbole, lors de cette dernière journée, c’est Benzema qui avait marqué le premier but de la soirée, dès la première minute, marquant un 20e but qui confortait sa place de meilleur buteur de la L1 à 20 ans. Le jeune homme avait ensuite déchanté, passant à côté de son Euro, comme les autres Bleus. Benzema a l’occasion de redorer son image avec la L1 qui reprend. C’est en partie sur lui que reposera la responsabilité d’animer un championnat qui n’a pas attiré, une nouvelle fois, les grands buteurs de renom, et qui reste à la traîne des autres grands championnats européens en terme de buts marqués. A l’OL, il y a comme un air de déjà-vu avec un changement d’entraîneur (Puel à la place de Perrin) et le départ d’éléments importants (Ben Arfa, Coupet, Squillaci) remplacés par des jeunes (Lloris, Pjanic) et des valeurs en hausse (Makoun, Ederson, Mensah).
Comme l’an passé, l’OL semble plus faible. Mais l’an passé cela avait suffi. L’histoire va-t-elle se répéter?
Peut-être pas. Cette année, la résistance s’organise. Bordeaux, le dauphin, s’y est pris tôt pour boucler son recrutement. Blanc a très vite dit qui il ne voulait plus et qui il voulait. Gouffran, Gourcuff et Placente sont venu garnir son filet à provisions. L’entraîneur girondin est visiblement satisfait de son marché d’été. L’été dernier, il s’en était pris médiatiquement à ses dirigeants. Pas cette fois.
Blanc sait que l’ennemi viendra de l’intérieur et risque de s’appeler excès de confiance.
L’autre grosse cote est Marseille. Ce discours d’un OM grandissime favori avait déjà été entendu l’été dernier. Mais cette fois, Gerets a les clé dès le départ. Comme Blanc, le technicien belge a impressionné la saison passée par sa gestion d’effectif quasi parfaite. Nasri est parti (Arsenal), mais les recrues font saliver: Ben Arfa, Hilton et Koné, auteur d’un doublé en amical ce week-end.