La panne disqualifie le Raja

Le coup de théâtre de la première demi-finale aller est venue du complexe sportif Mohammed V où le Raja de Casablanca fut éliminé de la compétition sans avoir joué son match décisif contre le MAS et cela est dû à une défaillance dans le chronomètre des vingt-quatre secondes qui est sous forme de deux petits tableaux électroniques déposés dans les deux camps, visibles à tous les acteurs. Cet engin a été introduit dans la nouvelle réglementation de la FIBA contre l’anti-jeu dans le but de donner au basket-ball beaucoup plus du spectacle. Autrement dit l’équipe qui est en position d’attaque doit relativement terminer sa combinaison dans le délai de 24 secondes sinon les juges de table qui en sont responsables sifflent la balle à l’adversaire. Le temps accordé pour la réparation, stipulé par le règlement, est d’un quart d’heure. Le duo arbitral Benhamouch et Abaakil ont accordé une demi-heure.
Les responsables ont ramené un autre appareil. Mais en vain. Ce qui a contraint les arbitres à siffler le MAS vainqueur par forfait avec zéro-point, ne laissant aucune chance aux Vert et Blanc de jouer leur match retour à Fès. Résultat : le MAS est d’ores et déjà qualifié pour la finale du play-off, mais tout est encore possible du moment que la commission des statuts et réglementation n’a pas encore dit son dernier mot.
Selon Zahzouhi, manager du MAS, « c’est un incident regrettable qui ne fait en aucun cas honneur au basket national. Le problème incitera les responsables à réviser le règlement. Le Raja est victime de ce mauvais règlement, comme on peut l’être nous aussi un jour. Nous, en tant que MAS, on n’est pour rien dans cette affaire. Les arbitres ont appliqué la loi. Le délégué m’a remis les licences pour partir. À ce propos, je ne vois pas pourquoi les joueurs du Raja, que j’estime beaucoup, sont venus me menacer».
Pour sa part, Aziz Rafiqui, coach du RCA «C’est un coup monté de toutes pièces contre le Raja. Le chrono a fonctionné après que les arbitres et le MAS aient quitté le terrain pour les vestiaires. Mais personne n’a voulu revenir sur le champ de jeu, c’est incroyable ».
Pour l’autre rencontre qui a mis aux prises le TSC et le FUS, détenteur de la coupe du trône, le début de cette partie a connu une légère domination des Fussistes qui n’a pas dépassé les 7 points. Mais ce n’était que partie remise puisque les coéquipiers du Gabonais Jeson Ritmo se sont très vite ressaisis pour ensuite dominer tous les quart-temps de cette rencontre (25-22), (46-38) (67-56). Cependant à deux minutes de la fin de la partie, les visiteurs se sont réveillés pour remettre les pendules à l’heure 81-81. À 54 secondes, les Fussistes, surprenants sont parvenus à prendre le dessus 82-83.
Néanmoins, deux fautes flagrantes sifflées contre des joueurs rbatis et qui ont d’ailleurs été contestées par le coach Driss El Houari ont donné de nouveau l’avantage au TSC qui termine la partie sur la marque étriquée de 85-83, en attendant le match retour le samedi prochain.