Après une prestation moyenne contre la Corée du Sud, l’équipe de France fait de nouveau couler beaucoup d’encre. «On est mal», titre en première page le journal populaire le Parisien. «Un nouveau nul qui place les Bleus au pied du mur», renchérit le quotidien en page intérieure.
«Pour n’avoir pas su gérer un match longtemps maîtrisé, les Français rejoints sur la fin (à la 81e minute), se retrouvent obligés de battre le Togo dans quatre jours par deux buts d’écart. Et sans Zidane suspendu », ajoute-t-il. Après sa Une intitulée «Nul à en pleurer», le lendemain du match contre la Suisse (0-0), France Soir récidive lundi avec un cinglant «Nul» en première page. «La route des Bleus s’est peut-être arrêtée face aux Coréens. Pourtant en marquant rapidement, ils semblaient à l’abri. Mais les carences défensives et le manque de réalisme en attaque ont sonné le glas», affirme le journal.
«La France flanche» titre de son côté Libération dans son cahier spécial avant d’estimer que « plus en jambes contre la Suisse, l’équipe de France (a) craqué en fin de match.
Les huitièmes de finale se compliquent», ajoute-t-il. Le journal sportif L’Equipe juge de son côté le nouveau résultat nul des Français "désespérant". «Un match de football ne s’arrête jamais à la soixantième minute», commente le quotidien en faisant allusion à la terrible baisse de rythme des équipiers de Zidane à partir de ce moment du match. «Une fin de match poussive», souligne le Figaro qui cite, dans son édito, une petite phrase entendue au détour d’une conversation : «La France devient le tiers -monde de l’Europe».
Las, les Bleus, dans leur ensemble, déçoivent. Et si dans sa globalité la presse quotidienne se refuse à sombrer dans le pessimisme le plus noir, le Parisien rappelle que l’équipe nationale est la seule tête de série non encore qualifiée pour les huitièmes de finale, «privilège encombrant» dont les Bleus, bien évidemment, «se seraient volontiers passés».