L’objectif de ce retour est de tenter de remporter une huitième Grande Boucle et répondre ainsi aux suspicions de dopage liées à sa première victoire en 1999. "Alors que je profite pleinement de mon temps comme athlète à la retraite avec Sheryl (Crow, sa compagne) et les enfants (trois d’un précédent mariage), la récente campagne calomnieuse venant de France a réveillé mon instinct de compétiteur", a déclaré Armstrong, à la retraite après avoir enlevé son septième Tour d’affilée en juillet dernier. "Je ne veux pas donner de pourcentage sur les chances (d’un retour) mais je ne veux plus l’exclure", a ajouté le champion américain.
Dans l’édition de mardi du journal “Austin American-Statesman”, Armstrong avait déjà laissé entendre qu’il allait mettre fin à sa retraite pour tenter d’ajouter un 8ème succès dans la Grande Boucle et apporter une réponse sportive aux suspicions de dopage entourant sa première victoire en 1999. "J’y pense". Je pense que c’est le meilleur moyen d’emmerder (les Français)." Selon le journal, le Texan, à la retraite après avoir enlevé son septième Tour consécutif en juillet, réfléchit à un possible retour depuis environ deux semaines, après que le quotidien français L’Equipe l’a accusé de s’être dopé à l’EPO en 1999 pour gagner son premier Tour. "Je m’entraîne tous les jours", affirme Armstrong, qui aura 34 ans le 18 septembre, quand le journal lui demande à quel point il est sérieux.
Dans son édition du 23 août, “L’Equipe” affirmait que des traces d’érythropoëétine avaient été trouvées dans des prélèvements d’urine appartenant à Armstrong, datant de 1999 et analysés en 2004 dans le cadre de tests scientifiques.
Le Texan, qui n’a jamais été contrôlé positif, a nié avec force avoir pris des substances interdites, et s’est défendu en mettant en doute la validité des analyses.