Sports

Le droit de rêver d’Allali

Après plusieurs semaines de négociation entre le WAC et le Raja de Casablanca, le transfert de Redouane Allali devait être officialisé lundi dernier.
Contacté, mardi matin, par ALM, l’ex-enfant terrible des Rouge et Blanc a fait savoir que les négociations entre les deux frères ennemis sont au point mort. Et pour cause, les deux parties n’ont pas encore trouvé un terrain d’entente sur les modalités de transfert du joueur.
A l’origine : les conditions imposées par le Wydad de Casablanca. Si les deux clubs se sont mis d’accord sur le montant du transfert, environ 70 millions de centimes, il n’en demeure pas moins que d’autres obstacles persistent et entravent l’arrivée d’Allali au Raja. Outre la clause abusive imposée par le WAC qui stipule que ce joueur ne doit pas disputer les matchs de derby, le WAC exige 50 % du montant du transfert en cas de rachat du joueur par un club étranger. «C’est beaucoup plus une affaire de sous qu’autre chose», tient à faire remarquer Allali.
Lui qui croyait que tout allait bien se passer et que c’était, enfin, la fin d’une saison pleine de calvaire. «Je ne sais pas pourquoi on me fait tout cela. Moi qui ai beaucoup donné au WAC. A chaque fois qu’une opportunité se présente à moi, on me met le bâton dans les roues», se demande l’ex-vedette du WAC qui n’a plus que les yeux pour pleurer. Pleurer, car Allali a trop souffert. Plus d’un an sans emploi avec une famille à charge. Période durant laquelle il a frappé à toutes les portes dans l’espoir de trouver une issue à son problème. Il est même allé jusqu’à demander la médiation du ministre de la Jeunesse et des Sports.
En vain. «J’étais seul et abandonné sans aucun soutien moral ni financier. Des fois, je n’avais même pas de quoi payer les factures de l’eau et l’électricité», déclare ce dernier sur un ton plein d’amertume. Il faut dire que le bras de fer entre Allali et le WAC a trop duré à tel point que l’on a commencé à dire que c’était trop comme sanction pour un joueur connu par son esprit caractériel. Non seulement la sanction infligée lui a coûté cher, plus de 90 millions de centimes de primes partis en fumée, mais elle pourrait avoir un impact certain sur le reste de sa carrière. Si rien n’est fait dans les quelques jours qui viennent, Allali s’est dit prêt à tout tenter pour sauver sa carrière, son avenir et sa petite famille. «La seule solution qui me reste c’est l’immigration», déclare-t-il. Pousser un grand joueur du calibre d’Allali à agir ainsi serait une insulte non seulement pour le football national, mais pour le sport national en général.

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