Le Raja au Caire et les FAR à Tunis

Le Raja de Casablanca jouera dans le groupe A lors
des quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football, à l’issue du tirage au sort effectué samedi au siège de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire. Le Raja, qui avait atteint les quarts de finale en battant l’Africa Sport ivoirien par 1-0 au retour (1-1 à l’aller), aura comme adversaires les clubs d’Al-Ahly (Egypte), Ajax Cap Town (Afrique du sud) et Enyimba (Nigeria), tenant du titre.
Le groupe B est composé des clubs tunisiens de l’Etoile du Sahel et de l’Espérance, en plus de l’Asec Abidjan (C.Ivoire) et du Zamalek (Egypte). Les deux premiers de chaque groupe se qualifieront pour les demi-finales qui se disputeront en aller/retour. Le Raja de Casablanca fait ainsi cavalier seul dans la plus importante compétition africaine, la Champion’s League en l’occurrence. Toujours pour le compte des compétitions africaines, le club marocain des FAR est attendu par son homologue tunisien d’Al-Marsa le 23 ou 24 juin prochain, dans sa première sortie (groupe A) des quarts de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Le premier de chaque groupe est qualifié pour la finale qui aura lieu en aller (5/6 novembre) et retour. Les militaires ont en effet raté de près la qualification à la Champion’s League. Ils ne doivent leur qualification en quarts de finale de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF) qu’après leur victoire lors de leur toute dernière sortie africaine face au club nigérian d’Enugu Rangers. C’est d’ailleurs lors de cette rencontre que l’arbitre malien a été agressé par des supporteurs nigérians après l’élimination des Rangers de la Coupe de la Confédération africaine de football.

A la fin du match, remporté 2 buts à 1 par les Rangers, un score insuffisant pour qualifier les Nigérians (FAR Rabat avait gagné 1 à 0 à l’aller), des supporteurs se sont rués sur l’arbitre, Coman Coulibaly, le jetant au sol avant de le frapper lorsqu’il était à terre. Les forces anti-émeutes ont dû intervenir pour le sauver, extirpant également de la foule ses deux assistants, maliens eux aussi, et le délégué ghanéen du match. Ces supporteurs, furieux, étaient persuadés qu’une frappe d’un des joueurs des Rangers, à la dernière minute du match, avait franchi la ligne et que l’arbitre leur avait volé ce troisième but synonyme de qualification.