Le siège et la présidence de l’UJSA au Maroc

Les congressistes ont également porté leur choix sur le Maroc pour abriter le siège de cette union qui sera établi à Casablanca, dans l’objectif de rendre efficient le rôle de l’UJSA et de lui conférer une base forte et saine. Sur les 15 associations nationales des journalistes sportifs africains qui ont pris part au vote, 12 ont voté en faveur du transfert du siège de l’Union de Kinshasa à Casablanca, une seule association, celle de la République démocratique du Congo a voté contre alors que celles du Nigeria et de l’Angola se sont abstenues. En ouverture des travaux de cette Assemblée générale, le président de l’AIPS, le Turc Togay Bayatli a insisté sur la nécessité d’insuffler une nouvelle dynamique à cette instance africaine dont les activités ont été gelées depuis des années, soulignant que "cette rencontre constitue une belle opportunité pour resserrer les rangs des journalistes sportifs africains et mettre leur union sur les bons rails". La réunion a été également l’occasion pour mettre en exergue les obstacles qui entravent la bonne marche des associations de la presse sportive dans plusieurs pays du continent, et l’examen des moyens à même de renouer des relations fructueuses entre les diverses associations au sein de l’UJSA. Il a été procédé ensuite à l’élection des membres du comité exécutif de l’UJSA et à l’approbation des candidatures pour la représentativité du continent au sein de l’AIPS. Le choix a été porté sur le Burundais Tharcisse Harerimama et le Nigérian Obi Mitchell. Les travaux de cette Assemblée générale constitutive ont été présidés par l’Ethiopien Nicrokidan, l’une des figures de proue du journalisme sportif en Afrique et qui a occupé des postes au sein de plusieurs instances internationales, dont le Comité international olympique (CIO).
L’Union des journalistes sportifs africains a été créée en 1970 à Khartoum en marge de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN-1970) organisée au Soudan. Mais sa vie a été émaillée ces dernières années de frictions et divergences, ce qui a entraîné le gel de ses activités qui s’est répercuté négativement sur la marche de la presse sportive africaine. Après la relance des activités de l’UJSA, les congressistes ont affiché leur détermination de s’investir à fond pour que cette instance puisse s’acquitter convenablement de sa mission, et de veiller à la mise à niveau de ses journalistes et du renforcement de leur position au niveau international.