L’unique but de la rencontre a été marqué par Houssem à la 82è en exploitant un centre-tir d’environ 20 m de son coéquipier Moncef qui a transformé un coup franc sifflé par l’arbitre égyptien Naceur Abbas.
L’équipe du WAC, dont la prestation était en deçà de son rendement habituel, a été cueillie à froid par ce but assassin à quelques minutes de la fin de ce derby maghrébin d’un niveau technique moyen. Le CAB, battu à Casablanca par le même score (0-1), a pris sa revanche et rendu la pareille à domicile, faisant ainsi l’essentiel.
Après sa mauvaise prestation, le CAB qui n’a récolté qu’un point en trois matches, était condamné à vaincre en vue de se rattraper et rester dans la course pour la qualification aux quarts de finale de la Ligue arabe des Champions. L’équipe tunisienne s’est battue jusqu’au bout sans perdre l’espoir de vaincre un adversaire expérimenté et habitué à ce genre de compétition. Combative et même souvent agressive, l’équipe tunisienne, jouant avec une tactique plus offensive que défensive ( 4-4-2 modulable ), a tenté en vain de surprendre d’entrée de jeu les « rouge et blanc » .
Sans s’y hasarder ou prendre les risques, elle a exercé un pressing sans parvenir, pour autant, à concrétiser les occasions qu’elle s’est crées lors de la première période de jeu notamment à la 10′ et à la 38′ . Le WAC, qui n’a pas évolué sur sa vraie valeur, a riposté du tac au tac à l’aide des contres inquiétant souvent la défense cubiste. Le match n’était une promenade de santé ni pour le WAC ni pour le CAB et le score reflète la physionomie du match. L’attaque du WAC était moins percutante et souvent maladroite. Le rendement de son milieu du terrain et de la défense était irrégulière passant par des hauts et des bas. Le CAB a réalisé un succès étriqué mais précieux qui lui a permis de garder intactes ses chances.